Des chrysanthèmes
Ont tué ma rose.
Une rue nous séparait,
La chrysalide et moi
Pas de festin de roi
Jusque là , mais le sentiment d’aimer…
Et de l’Etre en retour.
C’est le vice électrique,
Qui un beau jour,
Vous pousse un peu plus loin sous la trique.
On tombe,
Un peu bohème
Sur un vaste parcours ; il m’aime,
Un peu , j’ai le torse qui se bombe.
Un peu d’amour
Pour se serrer
Vite fait bien fait
Le nid d’infortune dans le fond d’une cour.
Des chrysanthèmes
Ont tué ma rose.
Il faut que j’imice, que je glisse
Que je flanche - piètre actrice-
Que je tombe, que je supplie,
Toujours vulgaire, le billet en poche, mes deux cœurs désunis.