Deux libellules dans le sillon gazouillent :
La liberté ;
Vieux les ventres gargouillent
Le chant du besoin, la promesse du vrai.
Par deux-suent la ceinture
Se fend un tronc d’arbre empli d’azur ;
Y coulent les songes et leurs palabres
Nuit coquille d’ noix où miaulent les grands froids
Et que têtent assoiffés, d’indolents parjures pointant au loin le sang coulant de leur sabre…
Lourds d’étoiles la voûte se courbe, une larme tombe du toit,
Parfois ;
Les chimères obsolètes sont envoyées aux fournaux, murs trops [étroits,
Arrière boutique gorgée d’esclaves muets, pour ne briller que [dans l’exil.
Amon œil noir d’indigne borgne se pique un cil
Que ne prolonge que le silence :
Pique nique d’abstinences par dessus les blasphèmes je me fais [pitence
Happant derrière eux, la fumée souffrée émanant de leur [pipe ;
Quand les cailloux claquent et ripent,
Au fond de la gorge, comme un chat, la souris se débine,
J’imagine…