La dépoétiseuse
Tandis que des chanteurs nous gardent de la faim
Tandis que des slogans lumineux nous consolent
Que les Pétro-poèmes n'ont pas cour à Wall Street
Ton sort sera d'attendre…Un paradoxe d'aile
L'invraisemblable fin
D'attendre qu'elle vienne émigrée pour ton bien
Son reflet de mille âmes, au long de tes vertiges.
Où tu crois voir parfois la lune se pencher.
La phrase entre les dents, tes mots de contrebande
Ta lèvre cocaïne, lugubre des folies.
Haut delà tes raisons, en chemin des étoiles
Brillant de mille feux
Tes camisoles blanches
Celles qui te racontent, roulées dans tes écrits.
Un fond de ta pensé.
Son verbe pour te pendre
Enfumé de prière dans tes éclats d'aimer
Ce cri…Pour mieux l’entendre.
Tes ciels imaginés, sous la voûte des voûtes…
Comme oiseau perdu…
Un oiseau qui attend, qu'une autre aile le porte
Cette aile inattendue, son ventre disponible
Cette "Elle" coûte que coûte
Celle qui te dira, qu'il ne faux plus rien dire
Ne plus se dés'apprendre
Ne plus se désécrire… Ne plus s'écrire en vain
Seulement espérer
Que les aiguilles de l'heure indiquent les secondes…
Des minutes d'aimer
Celle qui te suivra
A tous les temps halés, dans tes bateaux craquants
Qui voguent dans nos plaines.
Avec un rêve au chaud, en prévision de l'âge
Et des voix métalliques imitant les oiseaux
Celle qui te fera
Exclure la douleur des bâillons littéraires
L'enfance crucifiée et les songes qui bavent
A te parler d'un ciel à l’échelle de Jacob.
Et des gorges hennissant la mémoire de l’eau
"Elle" Ã ne plus entendre
Ta voix rogue de rage aux caresses des armes
Ton sang d'encre vers l'autre qui coule des trottoirs
Aux anges assoiffés dans le ventre des femmes
A la santé d’un dieu… Maquillé pour le fun
Comme un beau corbeau noir
"Elle" par dessus tout
Son ciel imaginé qu'une nuit se lamente
"Elle"Pour oublier
L’âtre où brûlent que cendres
Des amis qui te laissent
Qui hurlent des silences… En toi... comme un écho
La dépoétiseuse
Débuté par Dixit, juin 10 2007 06:26
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 10 juin 2007 - 06:26
#2
Posté 11 juin 2007 - 09:34
Je ne peux pas l'écouter, mais lorsque je l'ai lu, c'est la musique des Poètes de Léo Ferré qui s'est superposée au texte et cela faisait ressortir certaines images très belles: un paradoxe d'aile, les mots de contrebande, son verbe pour te prendre, tes éclats d'aimer, etc...
Je le relierai avec plaisir.
Je le relierai avec plaisir.
#3 Invité_Charlie_*
Posté 11 juin 2007 - 12:34
Je ne regrette pas d'être passée sur tlp aujourd'hui.
Je viens de découvrir un monde étourdissant!
Je viens de découvrir un monde étourdissant!