Aller au contenu

Photo

On ne dira rien...


  • Veuillez vous connecter pour répondre
11 réponses ŕ ce sujet

#1 Dixit

Dixit

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 30 messages

Posté 12 juin 2007 - 08:31

On ne dira rien...


On ne dira rien à personne…
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on aura le temps…
Du temps qui passera, au delà du passé, au delà du futur, comme si le temps n’existait pas.
Comme si nous Ă©tions seuls, seulement toi et moi
Comme on refait le monde, au-delĂ  de ses gestes, au-delĂ  de ses phrases.

Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu ». Ne serons plus que nous
On aura des matins, qui n’en finissent plus, sur nos lèvres de nuit
A se conter les jours
Nos visages
Et nos brumes.
Nous seul à s’écouter
Seulement, que nous deux… toi et moi…Rien qu’à nous.

Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu »… « Avec »...comme un prolongement
Comme une seule et même idée, avec ses mêmes gestes, mêlée aux souvenirs
Mélangés aux odeurs, dans le pain que l’on coupe, au café qui enfume, n’attendant que demain.
Demain et puis demain, avec d’autres « encor »,
Avec d’autres matins, aux odeurs mélangées.
A ne savoir qu' aimer.

Et passera le temps
Et passerons les ans
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on n’aura le temps

Il y aura, juste, ces autres, avec leur front baissé, à recompter les pas...
A se mordre les lèvres, des langues en pointillés........
Ces autres… Pour qu’on se garde ; Des mains dans l’habitude

Ces autres que l’on devine, à tous les temps qui passent.
Le temps comme une injure
Les mains pour nous parler…

De celui-là, dans l’invisible, à feindre des plaisirs
Un peu comme une fin , des lignes et des romances, aux ciels dans l’écriture
Un peu comme une mesure, Ă  longueur de silence, Ă  bout de sentiments
Avec les mains qui jouent, le doigt sur l’inconscience, les mots pris au néant

Les yeux pour nous pleurer
Des rayons de la danse, maquillés pour survivre
A regretter le temps
Quand « Je » lui disait « Tu »
Qu’ils n’étaient plus que deux
A se refaire un monde
A ne savoir qu’aimer

#2 =^.^=

=^.^=

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 396 messages

Posté 12 juin 2007 - 08:37

Ca me fait penser à Cloclo, "Comme d'habitude", mais Cloclo il dansait, ça mettait un peu d'ambaince.

Cela fait pas une heure que je suis là, et je m'ennuie déjà.

#3 ___

___

    The Fresh Prince Al Adriano

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 574 messages

Posté 12 juin 2007 - 08:37

non, le titre est bien, il faudrait juste le mettre en pratique pour l'auteur.

#4 =^.^=

=^.^=

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 396 messages

Posté 12 juin 2007 - 08:41

Strike Tlp, d'entrée, en première soirée !

#5 ___

___

    The Fresh Prince Al Adriano

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 574 messages

Posté 12 juin 2007 - 08:44

ya une Ă©poque oĂą c'Ă©tait un vrai challenge

#6 =^.^=

=^.^=

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 396 messages

Posté 12 juin 2007 - 09:15

Yeah, et restrike. LĂ  je vais me coucher.

#7 Dixit

Dixit

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 30 messages

Posté 12 juin 2007 - 09:54

Eh ! Vous ĂŞtes qui les deux cons lĂ  haut ! Pourquoi ne pas aller lire pif le chien, plutĂ´t que de vous emmerder ici ?

#8 =^.^=

=^.^=

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 396 messages

Posté 13 juin 2007 - 12:02

Pour ĂŞtre franche, tu es plus drole que Pif le chien.

(Je note que le poète peut être vindicatif.)

Et troisième strike, quasiment sans obstruction.

#9 Dixit

Dixit

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 30 messages

Posté 13 juin 2007 - 09:53

Pour ĂŞtre franche, tu es plus drole que Pif le chien.

(Je note que le poète peut être vindicatif.)

Et troisième strike, quasiment sans obstruction.


Comment ça vindicatif ? Strike pour strike, moi aussi je strike, et comme je veux stp "non mais des fois !"

#10 Invité_Charlie_*

Invité_Charlie_*
  • Invité

Posté 13 juin 2007 - 09:58

Beau souffle...

Et arrĂŞtez de jouer avec vos boules!

#11 Artemisia

Artemisia

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 630 messages

Posté 13 juin 2007 - 12:27

On ne dira rien...
On ne dira rien à personne…
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on aura le temps…
Du temps qui passera, au delà du passé, au delà du futur, comme si le temps n’existait pas.
Comme si nous Ă©tions seuls, seulement toi et moi
Comme on refait le monde, au-delĂ  de ses gestes, au-delĂ  de ses phrases.

Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu ». Ne serons plus que nous
On aura des matins, qui n’en finissent plus, sur nos lèvres de nuit
A se conter les jours
Nos visages
Et nos brumes.
Nous seul à s’écouter
Seulement, que nous deux… toi et moi…Rien qu’à nous.

Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu »… « Avec »...comme un prolongement
Comme une seule et même idée, avec ses mêmes gestes, mêlée aux souvenirs
Mélangés aux odeurs, dans le pain que l’on coupe, au café qui enfume, n’attendant que demain.
Demain et puis demain, avec d’autres « encor »,
Avec d’autres matins, aux odeurs mélangées.
A ne savoir qu' aimer.

Et passera le temps
Et passerons les ans
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on n’aura le temps

Il y aura, juste, ces autres, avec leur front baissé, à recompter les pas...
A se mordre les lèvres, des langues en pointillés........
Ces autres… Pour qu’on se garde ; Des mains dans l’habitude

Ces autres que l’on devine, à tous les temps qui passent.
Le temps comme une injure
Les mains pour nous parler…

De celui-là, dans l’invisible, à feindre des plaisirs
Un peu comme une fin , des lignes et des romances, aux ciels dans l’écriture
Un peu comme une mesure, Ă  longueur de silence, Ă  bout de sentiments
Avec les mains qui jouent, le doigt sur l’inconscience, les mots pris au néant

Les yeux pour nous pleurer
Des rayons de la danse, maquillés pour survivre
A regretter le temps
Quand « Je » lui disait « Tu »
Qu’ils n’étaient plus que deux
A se refaire un monde
A ne savoir qu’aimer


Je me suis laissée prendre par le charme de cette lecture,
et de cet amour qui dure au-delà des ans, malgré la vie qui passe.

Une belle musique, des phrases qui coulent sur les images et nous emmènent là où elles veulent.

joli souffle en effet.

Artemisia

#12 smoke

smoke

    smoke

  • Membre
  • PipPipPip
  • 35 messages

Posté 15 juin 2007 - 11:56

On ne dira rien...
On ne dira rien à personne…
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on aura le temps…
Du temps qui passera, au delà du passé, au delà du futur, comme si le temps n’existait pas.
Comme si nous Ă©tions seuls, seulement toi et moi
Comme on refait le monde, au-delĂ  de ses gestes, au-delĂ  de ses phrases.

Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu ». Ne serons plus que nous
On aura des matins, qui n’en finissent plus, sur nos lèvres de nuit
A se conter les jours
Nos visages
Et nos brumes.
Nous seul à s’écouter
Seulement, que nous deux… toi et moi…Rien qu’à nous.

Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu »… « Avec »...comme un prolongement
Comme une seule et même idée, avec ses mêmes gestes, mêlée aux souvenirs
Mélangés aux odeurs, dans le pain que l’on coupe, au café qui enfume, n’attendant que demain.
Demain et puis demain, avec d’autres « encor »,
Avec d’autres matins, aux odeurs mélangées.
A ne savoir qu' aimer.

Et passera le temps
Et passerons les ans
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on n’aura le temps

Il y aura, juste, ces autres, avec leur front baissé, à recompter les pas...
A se mordre les lèvres, des langues en pointillés........
Ces autres… Pour qu’on se garde ; Des mains dans l’habitude

Ces autres que l’on devine, à tous les temps qui passent.
Le temps comme une injure
Les mains pour nous parler…

De celui-là, dans l’invisible, à feindre des plaisirs
Un peu comme une fin , des lignes et des romances, aux ciels dans l’écriture
Un peu comme une mesure, Ă  longueur de silence, Ă  bout de sentiments
Avec les mains qui jouent, le doigt sur l’inconscience, les mots pris au néant

Les yeux pour nous pleurer
Des rayons de la danse, maquillés pour survivre
A regretter le temps
Quand « Je » lui disait « Tu »
Qu’ils n’étaient plus que deux
A se refaire un monde
A ne savoir qu’aimer



J'adore le titre. L'idée . Et toute la tendresse et la douceur qui en émane C'est un poème que je trouve "vrai" je veux dire ressenti. Beaucoup d'émotion à le lire. Merci de le publier ici.