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[Sebastian1980]

T’avais encore les yeux ouverts
Quand les enfants t’ont retrouvé
Pendue non loin de la rivière
Sous le soleil d’une fin d’été.

Ces yeux remplis de mille mystères
Qu’il a fallu sans bruit murer
A tout jamais sous les paupières
De ton visage inanimé.

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Des bougies se consument

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Des bougies se consument,

Sur ma chanson posthume.

T’avais dit-on depuis des jours
Perdu le goût du temps qui passe
Ce temps qui laisse, aveugle et sourd
Sur le corps nu de sombres traces.

Et que l’en vain l’on croit toujours
Qu’il va durer mais qui hélas
Un beau matin souffrant d’amour
Prend ses distances et puis s’efface.

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Des bougies se consument

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Des bougies se consument,

Sur ma chanson posthume.

T’avais surtout peur il est vrai
De ne pouvoir dans une seule vie
Faire la part belle à ces regrets
Qui près de toi passaient la nuit.

Toutes ces choses qui je le sais
Un peu, beaucoup, à la folie
T’ont murmurer de beaux pamphlets
Sur leurs alléchants paradis.

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Des bougies se consument

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Des bougies se consument,

Sur ma chanson posthume.

T’avais encore les yeux ouverts
Quand ce matin je t’ai trouvé
Pendue non loin de la rivière
Sous le soleil d’une fin d’été.

Ces yeux remplis de mille lumières
Qu’il m’a fallu sans bruit murer
A tout jamais sous les paupières
De ton visage inanimé.

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Des bougies se consument

Mais à quoi bon pleurer
A quoi bon pleurer
Sur ma chanson posthume.