3 réponses à ce sujet

[lessencedelavie]

A toi, ô petit vieux qui traverse le parc
Tant de plumes sur toi sont ainsi déversées
Te ciblant en pauvre ère, en l'axe d'un bel arc
Décrivant ta peine de leur penne attristée

T'allouant une vie que tu n'as jamais eue
Une femme oubliée que tu n'as pas aimée
Destin fort ou faible, mais un destin déçu
Tu auras tout vécu sans rien demander

Détourant solitude et une vaine errance
Dans ta course effrénée d'une molle lenteur
Mais combien sont venus t'imprégner de jouvence
Simplement papoter, te réchauffer le coeur

Ô tant te plaignent mais à leurs yeux tu es source
Et n'espère un jour voir l'un d'eux marcher vers toi
S'ils te réconfortent sans même délier bourse
Oui, qui décriront-ils, las sur leur banc de bois

Tes peurs et tes malheurs sont leur bénédiction
Ne peux-tu faire effort et tomber, t'affaler
Cela les comblerait de confiante émotion
Le Poème du Vieux qui un jour a chuté

Laisse-les contempler ta carcasse de verre
Las, ils ne songeront un instant à t'aider
Dépeignant ta misère en quelques riches vers
Quand rampant tel un ver tu es contorsionné

Tu es noble sujet mais ne liras le texte
Subissant la censure, un non-droit de regard
Ironie du déni, serait-il hors contexte
Le poète frileux se contente de voir

Poète, baisse plume et cours donc lui parler
Et je m'amuserai quand il dira l'histoire
Rendant dérisoire sa vie élucubrée
Car il fut en son temps un poète notoire

Ô versificateur, as-tu l'âme poète
Les sentiments ont-ils besoin de mots profonds
Tu te fous du p'tit vieux, seul le brûlant t'entête
A mettre la forme, n'y perdrait-on, au fond

[CELUI QUI SAIT]

A toi, ô petit vieux qui traverse le parc
Tant de plumes sur toi sont ainsi déversées
Te ciblant en pauvre ère, en l'axe d'un bel arc
Décrivant ta peine de leur penne attristée

T'allouant une vie que tu n'as jamais eue
Une femme oubliée que tu n'as pas aimée
Destin fort ou faible, mais un destin déçu
Tu auras tout vécu sans rien demander

Détourant solitude et une vaine errance
Dans ta course effrénée d'une molle lenteur
Mais combien sont venus t'imprégner de jouvence
Simplement papoter, te réchauffer le coeur

Ô tant te plaignent mais à leurs yeux tu es source
Et n'espère un jour voir l'un d'eux marcher vers toi
S'ils te réconfortent sans même délier bourse
Oui, qui décriront-ils, las sur leur banc de bois

Tes peurs et tes malheurs sont leur bénédiction
Ne peux-tu faire effort et tomber, t'affaler
Cela les comblerait de confiante émotion
Le Poème du Vieux qui un jour a chuté

Laisse-les contempler ta carcasse de verre
Las, ils ne songeront un instant à t'aider
Dépeignant ta misère en quelques riches vers
Quand rampant tel un ver tu es contorsionné

Tu es noble sujet mais ne liras le texte
Subissant la censure, un non-droit de regard
Ironie du déni, serait-il hors contexte
Le poète frileux se contente de voir

Poète, baisse plume et cours donc lui parler
Et je m'amuserai quand il dira l'histoire
Rendant dérisoire sa vie élucubrée
Car il fut en son temps un poète notoire

Ô versificateur, as-tu l'âme poète
Les sentiments ont-ils besoin de mots profonds
Tu te fous du p'tit vieux, seul le brûlant t'entête
A mettre la forme, n'y perdrait-on, au fond

Superbement écrit.La simplicité des sentiments et la complexité des rimes.Mais toi as-tu été le voir le petit vieux ?

[lessencedelavie]

Non, car ce petit vieux, je l'ai croisé dans de nombreux poèmes sur plusieurs sites et - le pauvre - il semble porter toute la misère du monde sur son dos (d'ailleurs il paraît que c'est pour cela qu'il est courbé...). En attendant, ça m'est déjà arrivé de d'aider une personne âgée à se relever!

Je ne vois pas les petits vieux comme des personnes rabougries et misérables, ayant tout perdu et j'espère bien vivre assez longtemps pour en devenir un moi-même ! Seulement ça m'embêterait qu'on écrive sur moi sans même être au courant, tout en m'attribuant une vie qui ne semble plus trop la peine d'être vécue. C'est le côté "systématique" qui me chagrine. Et en général les oiseaux sont ses seuls amis... (et encore, parce qu'il leur donne des miettes)

Si un jour, j'écris un poème sur un petit vieux, alors promis, j'irai lui parler et lui faire lire mon texte. Et peut-être m'apprendra-t-il qu'il a une vie toujours bien plus trépidante que la mienne. Ou qu'il est poète à ses heures.

Oh, je vous en prie : faites un beau poème sur un petit vieux joyeux, heureux de vivre, qui n'a pas tout perdu ! Il lui reste peut-être encore 20 ans à vivre...

[CELUI QUI SAIT]

Non, car ce petit vieux, je l'ai croisé dans de nombreux poèmes sur plusieurs sites et - le pauvre - il semble porter toute la misère du monde sur son dos (d'ailleurs il paraît que c'est pour cela qu'il est courbé...). En attendant, ça m'est déjà arrivé de d'aider une personne âgée à se relever!

Je ne vois pas les petits vieux comme des personnes rabougries et misérables, ayant tout perdu et j'espère bien vivre assez longtemps pour en devenir un moi-même ! Seulement ça m'embêterait qu'on écrive sur moi sans même être au courant, tout en m'attribuant une vie qui ne semble plus trop la peine d'être vécue. C'est le côté "systématique" qui me chagrine. Et en général les oiseaux sont ses seuls amis... (et encore, parce qu'il leur donne des miettes)

Si un jour, j'écris un poème sur un petit vieux, alors promis, j'irai lui parler et lui faire lire mon texte. Et peut-être m'apprendra-t-il qu'il a une vie toujours bien plus trépidante que la mienne. Ou qu'il est poète à ses heures.

Oh, je vous en prie : faites un beau poème sur un petit vieux joyeux, heureux de vivre, qui n'a pas tout perdu ! Il lui reste peut-être encore 20 ans à vivre...

C'est promis des que je suis en phase (inspiration) je t'écris un poême sur la vieillesse.Ah si jeunesse savait....Si vieillesse pouvait (cela n'est pas de moi)....Mais cela aurait pu.Bien à toi.