7 réponses à ce sujet

[belvis]

Eclaireur de varappes au-dedans de soi,
Il embarque acharné, pour le pied des falaises.
Sans cordée dans le vide au droit de leur paroi,
En solo, petit nom craint les aphérèses...

Parfois mortes s'étalent au creux des ravines,
Quelques lettres éparses sur un bruit de syncope.
Des monstres innomables ululent des comptines,
Jean qui rit aux aplombs fuit les apocopes...

A pointer du menton vertige et sommités,
Epelant sa colère à l'endroit du soleil,
Voltigeur sans filet, tout petit de la veille,
Jean qui pleure aux à-pic veut un sobriquet...

Des rêves sur un fil avant qu'il ne dévisse
Avec ses pesanteurs au fond d'un sac à dos.
Une spire sans fin tourne un pas de la vis,
Petit nom, sa hauteur, vaudrait-il un pseudo...?

[belvis]

J'aime ta langue
Ca se lit à haute voix.

Tu me fais plaisir...

J'écris à voix haute.

[lio...]

Eclaireur de ses varappes au-dedans de soi
Embarquait acharné pour le pied des falaises
Sans cordée dans le vide au droit de leur paroi,
Petit nom en solo craint les aphérèses...

Parfois mortes gisaient au creux de la ravine
Quelques lettres éparses sur un bruit de syncope,
Des monstres innomables ululaient des comptines,
Jean qui rit aux aplombs fuit les apocopes...

A pointé du menton vertiges et sommités
Epelant sa colère à l'endroit du soleil,
Voltigeur sans filet tout petit de la veille,
Jean qui pleure aux à-pic veut un sobriquet...

Des rêves sur un fil avant qu'il ne dévisse
Avec ses pesanteurs au fond d'un sac à dos.
Une spire sans fin tournera le pas de la vis,
Petit nom, sa hauteur, ne vaut-il pas un pseudo...?

Je dis oui...

[F?lice]

Eclaireur de ses varappes au-dedans de soi
Embarquait acharné pour le pied des falaises
Sans cordée dans le vide au droit de leur paroi,
Petit nom en solo craint les aphérèses...

Parfois mortes gisaient au creux de la ravine
Quelques lettres éparses sur un bruit de syncope,
Des monstres innomables ululaient des comptines,
Jean qui rit aux aplombs fuit les apocopes...

A pointé du menton vertiges et sommités
Epelant sa colère à l'endroit du soleil,
Voltigeur sans filet tout petit de la veille,
Jean qui pleure aux à-pic veut un sobriquet...

Des rêves sur un fil avant qu'il ne dévisse
Avec ses pesanteurs au fond d'un sac à dos.
Une spire sans fin tournera le pas de la vis,
Petit nom, sa hauteur, ne vaut-il pas un pseudo...?

Oui, le Belvis se lit à haute voix.

Il y a, chez toi, cette atmosphère de complexité, de foisonnement d'un tas de choses qui... quand tu écris comme ça, se met sur ses pattes et commence à marcher. Ca le fait pas toujours (je me rappelle m'être perdue souvent, en te lisant) mais depuis quelques temps, il y a cette mise en perspective. Ce sens qui naît dans tes textes.

Jaguar.

[belvis]

Fé,

C'est vrai.

je rêve d'équilibre et de clartés
et
quelquefois, il a fallu entrer dans ma poésie, à coups de machette,

pour se tracer son chemin...

Ce poème n'est pas né aujourd'hui-même,
mais il est récent.

Merci à toi d'apprécier.

[F?lice]

quelquefois, il a fallu entrer dans ma poésie, à coups de machette,

pour se tracer son chemin...

Je rajoute un p'tit com, hein... parce que je trouve que tu as trouvé l'expression exacte de ce que je voulais dire. A coup de machette.

Mais c'est chouette, ça veut dire que tes textes étaient suffisamment désirables pour qu'on se casse la tête pour y entrer.

Jaguar.

[Hauteur]

Belvis,

La droite, la joue droite,
Là où le rouge naît
Quand on se sent benêt,
Quand on se sent tout moite

Quand on voit l’ascension
Devenir un exploit
Ou bien un trop grand poids
Pour hausser le menton

Dans le fil d’un poème
Parlant du temps jadis
Au temps où tous les fils
Dont vous êtes, vous-même,

N’étaient pas assez nés
Pour savourer les mots
Qui parlent d’un « si beau »
Ceux que j’ai employés…

D’aucuns voient ce qu’un fat
Accroche à sa personne
Alors que, juste, sonne
La nostalgie d’un squat

Où se croisaient des fous
Qui volaient en éclats !
Qui volaient en éclats…
Sans se moquer de vous

Sans vous vouloir offense…


Amitiés,
Hauteur