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je suis né à reculons


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5 réponses à ce sujet

#1 l'aubergiste

l'aubergiste

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Posté 16 juin 2007 - 09:31



Je suis né à reculons

seule façon de naître



sans sitôt connaître

le foudroiement de la mort

car cela s’entend

la fin ne fournit pas les moyens



bien sûr le jour fatalement

ne peut succéder qu’à la nuit

mais elle est grouillante la nuit

dangereuse aussi

parcourue de sentes traitresses

aux allures de coupe-gorges

mieux vaut la fuir

chercher le jour ailleurs



remonter à la source peut-être

à cette pulsation

qui faisait sauter le cœur

dans la poitrine

perler la sueur au front



vous souvenez-vous

de cette croisée de chemins

où vous avez trébuché

que s’était-il passé ?

vous n’étiez pas seuls

tous d’ailleurs ont trébuché



il faut reculer

mais où donc était

ce carrefour manqué

qu’avons-nous fait

d’où vient notre aveuglement







de moi à moi

parfois j’ai du parcourir le chemin

je partais à reculons

ce sont des pas qui coûtent

blessures

blessures encore



à l’évidence le sein

n’est bon aux dieux

que pour se les concilier



la hache de mon père elle

me va dans la main comme un gant



je viens de loin

de l’avant bien loin devant

je viens de la nuée et des brouillards

du front de l’orage

qui vous fascinent et vous épouvantent

je viens vous dire la vanité

de votre marche



je viens du front de l’orage

gros de ses forces

et la hache de mon père

me va dans la main



#2 passagère du silence

passagère du silence

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Posté 16 juin 2007 - 09:38

Et oui ! Nous venons de si loin que le regard se perd...

" Montre-moi le visage que tu avais avant ta naissance."

Merci pour cette lecture.

Bien à vous,

La passagère


#3 l'aubergiste

l'aubergiste

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Posté 16 juin 2007 - 09:45

Et oui ! Nous venons de si loin que le regard se perd...

" Montre-moi le visage que tu avais avant ta naissance."

Merci pour cette lecture.

Bien à vous,

La passagère



commentaire tout en finesse qui montre que votre perception de mon poème est bonne

merci et venez encore me lire

chris

#4 passagère du silence

passagère du silence

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Posté 16 juin 2007 - 10:39

commentaire tout en finesse qui montre que votre perception de mon poème est bonne

merci et venez encore me lire

chris



Je reviendrai vous lire avec plaisir, chris.

Pour vous éviter des com. désagréables d'autres utilisateurs, il me semble que la règle de ce site est de poster 2 textes dans le salon principal et autant que vous le souhaitez dans le petit salon ou sur le forum de discussion.

Je sais que tout le monde ne respecte pas ce principe mais essayons de vivre ensemble...

La passagère.


#5 l'aubergiste

l'aubergiste

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Posté 16 juin 2007 - 10:54

Je reviendrai vous lire avec plaisir, chris.

Pour vous éviter des com. désagréables d'autres utilisateurs, il me semble que la règle de ce site est de poster 2 textes dans le salon principal et autant que vous le souhaitez dans le petit salon ou sur le forum de discussion.

Je sais que tout le monde ne respecte pas ce principe mais essayons de vivre ensemble...

La passagère.


MERCI "passagère" ...

je suis un homme très sociable, vous savez, et cette règle, dont on m'avait déjà parlé, à présent que vous me la confirmez je vais m'y tenir ... pas de problème !

quand au "trou duc..." qui m'a apostrophé... je lui réserve un chien de ma chienne s'il ne me présente pas des excuses publiques en bonne et due forme, sincèrement et rapidement

#6 le hamster

le hamster

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Posté 18 juin 2007 - 01:43

Le cheminement du texte semble un peu fouillis, un peu hasardeux (à travailler encore ?) mais j'aime bien ce style, j'aime cette parole.
Surtout la fin, passage assez fort :

la hache de mon père elle

me va dans la main comme un gant



je viens de loin

de l’avant bien loin devant

je viens de la nuée et des brouillards

du front de l’orage

qui vous fascinent et vous épouvantent

je viens vous dire la vanité

de votre marche



je viens du front de l’orage

gros de ses forces

et la hache de mon père

me va dans la main