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Dans les limbes ailleurs où je traînerais ensuite...


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3 réponses à ce sujet

#1 belvis

belvis

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Posté 19 juin 2007 - 10:28





Quand mes songes traversent le flou du rideau,
Je ne vois au-dehors que de l'infini.
Le monde bouge un peu, c'est un cil endormi
Au faux-aplomb du soir, tombé sur un ressaut...

Mon ennui tranquille comme une obscure idée,
Ne racontera rien qui me soit plus intime.
Il grise dans mes yeux la nuit qui se décime
Autour des halogènes, au fond de mes pensées...

A ce moment qui passe et glisse sur le temps,
Quelques ombres s'éloignent dans l'étrangeté.
Mes souvenirs opaques au soir détrompés,
Tamisent ce lieu clos d'un vague sentiment...

Mais je voudrais moucher le point de mon hypnose.
Lorsqu'essuie la buée les gaucheries du vent,
Qui lèvent de mes pas, la poussière en dedans,
Je me ballote-là , assis comme une chose...

Et c'est la rue qui trace aux fronces du rideau,
Une ligne de vie, une ligne de fuite.
Dans les limbes ailleurs, je traînerais ensuite
Sur un vieux lit de bois qui pleure ses copeaux...









#2 CELUI QUI SAIT

CELUI QUI SAIT

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Posté 20 juin 2007 - 12:31

Tu penses donc tu existes encore.La vérité fini par trouver son chemin.....Patience tout vient à point à qui sait attendre.Bien à toi.

#3 F?lice

F?lice

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  • 1 078 messages

Posté 20 juin 2007 - 04:38


Quand mes songes traversent le flou de ce rideau,
Je ne vois au-dehors que de l'infini.
Le monde bouge à peine, c'est un cil endormi
Au faux-aplomb du soir, tombé sur un ressaut...

Et mon ennui tranquille comme la serénité,
Ne racontera rien qui me soit plus intime.
Il grise dans mes yeux la nuit qui se décime
Autour des halogènes, au fond de mes pensées...

A ce moment qui passe et glisse sur le temps,
Quelques ombres s'animent loin dans l'étrangeté
Où des souvenirs opaques, lentement éclairés,
Tamisent cet espace d'un vague sentiment...

Mais je voudrais moucher le point de mon hypnose
Quand la buée efface les timidités du vent
Qui lèvent de mes pas, la poussière du dedans,
Je me ballote-là, assis comme une chose...

Et c'est la rue qui trace aux fronces du rideau
Une ligne de vie, une ligne de fuite
Dans les limbes ailleurs où je traînerais ensuite
Sur un vieux lit de bois qui pleure ses copeaux...


Très efficace foisonnement. Tu sais, parfois, quand je te lis, j'ai la sensation d'être touchée trop souvent et trop intensément par la précision des mots que tu choisis. Et la précision du moment où ils apparaissent dans le texte.

Tout ça est vraiment hyper. En bonne romantique que je suis, j'aime explorer les opposés extrêmes, tous les côtés du cube. Et je me réjouis de te lire un jour, peut-être une fois par-ci, par-là, sur un filament ou dans une plaine. Loin des forêts insondables.

Fé.

#4 Pritos

Pritos

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Posté 20 juin 2007 - 08:42

Si l'âme a ses problèmes d'optique, oui: comment corriger une vue de l'esprit? En chaussant des lunettes déformantes, peut-être... :(
Je te relis, je me dis: lis-je trouble? :blink:
En tous cas une fois de plus avec un immense plaisir. ;)