Ô viens a moi,
Toi que je brise,
Toi que je broie.
Viens a moi,
Jolie coeur,
Et sans rancoeur,
Viens sans crainte au fourreau,
Et nous nous jetterons
En commun dans une broyeuse,
Chacun aura son compte,
Et tous aurons
Leurs compotes de coeur.
Mon triste coeur
Ne cesse de geindre,
Et mon âme de se plaindre,
Quand loin de l'oiseau nocturne
Il se trouve.
Un être bizarre et désenchanté
Au teint blafard,
N'a plus qu'une pensée au fond de lui,
Dévorer son coeur,
Et de préférence
Sous forme de compote,
Car ses dents son brisées.
Une pomme et au sol,
Je passe et je l'écrase de mes pas,
STOP,
Je me retourne,
Je me mets à genoux,
Et je léche le fruit piétiné,
Ô splendide compote.
Les jambes lasses,
Je ne peux me relever,
Je suis maudit par feu pomme,
En somme un sort similaire m'attend,
Une bonne et odorante compote de coeur.
Compote de coeur.
Débuté par Goeth, juin 28 2007 12:39
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