Au loin des flots de Gibraltar.
L'on entend plus le son de la cithare.
Au delà des hallucinations notoires,
C'est bel et bien un enfant d'Orient
Qui émerge du noir.
Le teint bronzé, les mains peu dorées.
Rachid respire la liberté.
Touché, il est un de ces immigrés
Que l'Occident a appellé.
En passant par l'office,
Il réalise le dessein d'une esquisse.
Et enfante la couleur d'une métisse.
Toile condamnée par une réalité de vices.
Établis au coin d'un bar
Rachid boit à la chaleur du brouillard.
Il se rappelle de ses espoirs
Éprouvés dans le flou d'un grand départ.
Rachid
Débuté par Safira, août 30 2007 09:02
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