29 réponses à ce sujet

[J.G. Mads]

"C'est une poésie que je n'aime pas, qui ne m'intéresse pas. Je trouve ça en dehors du coup. Je pense que la poésie aujourd'hui, c'est à peu près la tragédie en alexandrins au XVIIIè siècle ; ce n'est pas là que ça se passe, qu'une écriture va naître. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est dans la prose qu'on le trouve. À partir du moment où la poésie a renoncé à la rime et au rythme, qu'est-ce qu'il reste ? Il reste d'aller à la ligne de temps en temps ou de pousser des cris en se roulant par terre ? Ce n'est pas très intéressant."

Bruno Roy, fondateur des Éditions Fata Morgana, in Le Matricule des Anges n°121, page 13.

[serioscal]

On dirait un sujet du CAPES.

Tu vas finir au Ministère de l'éducation nationale, toi.

Donc.

la problématique étant celle de la correspondance entre le genre poétique (versifié) et notre temps (le XXIe siècle), nous nous proposons :

1. de considérer avec l'auteur qu'en effet, notre époque est peut-être voisine du XVIIIe siècle du fait de la médiocrité d'ensemble de la production versifiée

1.1 le XVIIIe siècle connût des vers purulents ; nous aussi
1.2 le XVIIIe siècle a d'ailleurs été conscient de cet état de fait : Houdard de la Motte, Diderot
1.3 Le XXe ciècle a été riche de poésie dans sa première moitié ; rien de consistant ne caractérise la 2e moitié...

2. d'estimer cependant le constat abusif puisque le XXe sicèle finissant fut au contraire une grande époque de poésie

2.1 s'ils sont peu connus du grand public, des noms tels que Bonnefoy, Noël, Roubaud, Deguy, Grosjean ou Meschonnic ne peuvent être tenus pour mineurs
2.2 Le vers a été [et reste] une question cruciale : aucun poète d'aujourd'hui n'emploie le vers sans s'être posé la question de son sens, de sa valeur, de ses implications morales et mentales
2.3 Cette poésie qui ose à peine s'affirmer est peut-être forte de sa fragilité, même

3. de noter la permanance d'un antagonisme productif, voire fertile, entre l'art du romancier et celui du poète depuis... le XVIIIe siècle

3.1 Historiquement, le rapport de force entre poésie et narration s'est inversé en cette seconde moitié du XXe siècle (le roman est devenu art majeur, la poésie art marginale)
3.2 Il y a là une balance historique qui tient moins aux formes elles-mêmes qu'à leur appréhension par le public et la critique
3.3 Entre crétins prosanteurs et crétins versifiés, permettez-moi de ne pas faire de choix, sinon celui de FERDINAND DE SAUSSURE.

Conclusion : Bruno Roy tire sur l'ambulance du vers mais c'est l'histoire du gars qui a une poutre dans les yeux et qui se moque le la paille du voisin. En matière d'ineptie, la narration contemporaine est largement aussi riche que le style versifié.

[sofiane]

« La prose, c'est-à-dire l'inévitable et l'obligatoire, sans joie, est ce qui peut nous faire survivre et nous empêche de vivre vraiment. Vivre vraiment, c'est vivre poétiquement c'est-à-dire dans l'épanouissement de soi, la communauté, l'amour, la participation à autrui et au monde. » E.Morin

[malthus]

« La prose, c'est-à-dire l'inévitable et l'obligatoire, sans joie, est ce qui peut nous faire survivre et nous empêche de vivre vraiment. Vivre vraiment, c'est vivre poétiquement c'est-à-dire dans l'épanouissement de soi, la communauté, l'amour, la participation à autrui et au monde. » E.Morin

A : pas de politique, pas de religion svp !
Sofiane : Qu'est-ce qui reste alors ?
A : mon pied au derrière

[Victorugueux]

La poésie c'est une question de respiration et non pas de la typographie... La poésie est faites pour être dites et tant pis si le vers ou la rimes disparait... Le vers c'est lorsqu'il il y a une scansion par la respiration ou par la marche, c'est encore un vers rythmés, donc le vers ne disparait pas, il change de formes

A : pas de politique, pas de religion svp !
Sofiane : Qu'est-ce qui reste alors ?
A : mon pied au derrière

T'est vraiment un gros con Matlthus

[serioscal]

Quel langage.

[J.G. Mads]

Il y a bien longtemps que le coyote Morin nous a quittés... Chut!

Je suis d'ac sa prose est sans joie... mais pas celle de Rabelais. Pas celle de Céline.

Le reste de la citation on dirait du Guillaume Musso.

[malthus]

Sofiane et Victorugueux sont des homosexuels, c'est évident, chez l'un c'est refoulé, chez l'autre c'est re-lou. cherchez qui est qui !

[Victorugueux]

il est quasi certain que tu mens sur ton sexe
maintenant ton homosexualité refoulée est telle
que tout le monde te ressemble...
Pauvre idiot de fils à papa

[malthus]

il est quasi certain que tu mens sur ton sexe
maintenant ton homosexualité refoulée est telle
que tout le monde te ressemble...
Pauvre idiot de fils à papa

c'est quand même formidable, quand je parle d'homosexualité sur le forum, vous êtes le premier à intervenir ! n'intervenez pas, c'est tout ; après tout Sofiane ne dit mot, c'est pas plus mal.
Sinon vous avez vu la performance du football féminin, hier, contre les Anglaises, ou ceci n'effleure pas votre sensibilité à fleur de peau...

[Victorugueux]

Pas de commentaires... Ducon

[malthus]

Pas de commentaires... Ducon

vous n'avez aucun respect pour les femmes, vous eussiez dû accorder votre insulte, féminin singulier,

et le foot sinon, pas de réponses ?

[Victorugueux]

Tu n'existe pas comme femme
tu ne fais qu'illusion
Tu es beaucoup trop lourdeau

Puis zut je ne réponds plus
tu m'agaces comme un moustique

[serioscal]

Il est parfaitement faux de consiérer que le vers vienne de la chanson. Ce n'est pas seulement une construction idéologique à la Vercingétorix, c'est le témoignage d'une méconnaissance préoccupante de l'historicité des dires.

La culture chinoise connaît cinq types d'énonciation qui vont de la diction au chant mélismatique en passant par des formes récitées ou cantilées. Voilà qui indique bien la réalité prismatique de la parole, que l'écrit fige en un point x ou y, peu importe !

On ne saurait convoquer Guillaume de Machaut qui est mort et qui, s'il était avec nous, serait un ange postériel. Nous avons Emmanuel Nunes, réjouissons-nous.

Dans de nombreuses cultures le vers a été le mode énonciatif de la loi. Doit-on en conclure que la poésie vient de la loi ?

Ni plus ni moins que de la chanson, dirais-je. Elle se nourrit de tout, c'est ce qui lui donne (dans sa réalité écrite) l'arme du vers (un bras armé, en effet). Dans sa réalité orale, la respiration, le souffle, l'agression nasale constante que doit ex-suffler le poète en toute circonstance.

A qui me parle poésie dans la chanson, ou "à l'origine de --" je réponds : crouirtch, crouirtch.

Un jour nous parlerons aussi du rythme versifié de la prose. Rassurez-vous : Guillaume de Machaut il avait parfaitement conscience de ça.

[Victorugueux]

Ce n'est que tardivement vers le temps des imprimeurs au XVI siècle que la poésie est enfin écrite sur du papier... avant tout l'héritage des poètes anciens, ben! C'était des actes mémoriels scandés en respirant ou en dansant, cela avec ou sans musiques... La poésie est un acte de naissance oratoire il n'y a qu'au vingtième siècle que des fous du genres Apollinaire ont joué sur les signes avec des calligraphie de textes.... La respiration vous dis-je! C'est ça la poésie, prendre le temps de respirer pour dire un texte... La virgule en prose est une rupture permise pour respirer, il est rare que l'on puisse dire à haute voix des textes mal ponctués , des textes avec des longueurs illisibles et même à tête reposée, une mauvaise ponctuation rend le texte difficile à lire

[J.G. Mads]

comme dirait mon ami Mickey Mountain (Essays III, 8) : "Pour estre plus sçavans, ils n'en sont pas moins ineptes."

que viennent faire ici les Chinois ? ma parole, ils sont partouz les Chinois !

tes 5 types moi je les prends moi tout seul : five to one, comme dirait l'autre

ON CHANTAIT AVANT D'ÉCRIRE PAS BESOIN DE SUCER SAUSSURE NI RESSUSCITER MACHAUT BORDEL

la loi vient de la chanson ; tout en vient et tout finit en chansons (pas attendu Georges Beaumarchais) bordel de dieu

tu vas finir sinistre de l'éducation nationale toi (rascal que je cause)

[serioscal]

Toi aussi tu as regardé les infos ? La Chine prête à tout le monde et demain, le monde sera communiste ! Avec cinq tons en plus.

De toutes façons, je ne lis plus que Lao-Tseu.

[Vivien]

hehe belle estocade portée là par Povoite. je ne peux qu'être d'accord avec lui.

comme le disait Céline dans une de ses interviews : Au début ce n'était pas le Verbe, au début c'était l'émotion.

[J.G. Mads]

je vais me chercher une bière


(pour l'amusette : Ce matin ma marchande de tomates m'a dit : "Surtout pas au frigo, vos tomates !")

ma parole, elle lit mes povoimes ma marchande de tomates ?

j'ai remplacé les tomates par les bières

donc je vais m'en chercher une, hein, j'arrive

[serioscal]

Tout est prétexte au réfrigérateur dans ton existence ? Quand tu l'as amenée chez toi, la petite vendeuse de fruits et légumes, c'est là qu'elle t'& dit : "Non, pas le frigo !" Mais toi, tu as refermé la porte.

Céline il a écrit beaucoup de choses. Il ne lui manquait que le retour à la ligne (qui permet de réfléchir à ce qu'on écrit).

[malthus]

hehe belle estocade portée là par Povoite. je ne peux qu'être d'accord avec lui.

comme le disait Céline dans une de ses interviews : Au début ce n'était pas le Verbe, au début c'était l'émotion.

vous êtes un lèche-botte, monsieur, tout le monde le sait, céline par ci, céline par là ! pourquoi diable rudoyez-vous à ce point la belle chanson de C. Jérôme ? tout pour la provoc !

[serioscal]

Surtout pour en venir à l'émotion. Déjà que je prisais peu Céline. Cette fois, c'est certain, je ne ferai aucun effort pour ce mahouin.

[malthus]

Surtout pour en venir à l'émotion. Déjà que je prisais peu Céline. Cette fois, c'est certain, je ne ferai aucun effort pour ce mahouin.

oui on sait vous dormez, vous l'avez déjà dit sur un autre topic

[serioscal]

Céline ne m'aidera pas à dormir. Il me faut des livres "gore" de la collection "gore" de chez Fleuve noir pour dormir. Hier j'ai lu (enfin, j'ai terminé de lire) "Retour au bal, à Dalstein" de Cordélien, c'était vraiment fameux, une histoire excellemment ficelée avec un très bon style, très hype.

Aujourd'hui si vous me donniez à lire Céline, je vous rirais au nez. Je viens d'entamer "La fête du sang" de Ray Lemon et c'est plus calibré, comme style parce que l'auteur est AMERICAIN et qu'aus USA les ateliers d'écriture font florès dans des domaines avancés de la littérature sérielle. Mais la composition est bien rodée et je dormirai bien ce soir à cause de ça.

T'as vu ?

[malthus]

Céline ne m'aidera pas à dormir. Il me faut des livres "gore" de la collection "gore" de chez Fleuve noir pour dormir. Hier j'ai lu (enfin, j'ai terminé de lire) "Retour au bal, à Dalstein" de Cordélien, c'était vraiment fameux, une histoire excellemment ficelée avec un très bon style, très hype.

Aujourd'hui si vous me donniez à lire Céline, je vous rirais au nez. Je viens d'entamer "La fête du sang" de Ray Lemon et c'est plus calibré, comme style parce que l'auteur est AMERICAIN et qu'aus USA les ateliers d'écriture font florès dans des domaines avancés de la littérature sérielle. Mais la composition est bien rodée et je dormirai bien ce soir à cause de ça.

T'as vu ?

j'ai vu que vous aviez raison de dormir, ça va pas mieux chez vous ?
Cordélien, c'était pas un Cordelier ? des fois
Fleuve noir édite que des crétins (j'y suis pas, donc CQFD)
Je n'aime que la bibliothèque rose
hype ? vous aussi vous êtes frappé dans la fleur de l'âge par ce vocable à toutes les sauces
Ray Lemon, à part presser du citron au kilimandjaro, je lui prédis une carrière minable

"et vos séries, à part les experts, et ncis, bof (leibowitz) "

[zarha]

mon bon maitre, il est agréable de voir de quelle ligné vous savez descendre et nous faire grimper!

[malthus]

mon bon maitre, il est agréable de voir de quelle ligné vous savez descendre et nous faire grimper!

ma bonne maîtresse, vous pouvez arrêter svp ?

[serioscal]

En fait c'est Corsélien et l'autre c'est Richard Laymon, tu vois ?

[malthus]

En fait c'est Corsélien et l'autre c'est Richard Laymon, tu vois ?

Ils sont moins mauvais écrits comme ça, c'est évident

[serioscal]

R. Layman est mal traduit. Le texte à été amputé d'au moins 50 pages. Du coup, la fin est incompréhensible.