Nuit tu m’emportes,
C’est dans la nuit
Que le cœur étale
A nu s’étale
Sans qu’à rien ne nuit.
C’est toujours la nuit
Que les sentiments s’évadent
A ton ennui évade
Sans que ça te nuit.
C’est encore la nuit
Que les battements puisent
Dans le rythme qui épuise
Sans que ça me nuit.
C’est enfin, la nuit,
Qu’à toi je confie
Mon âme te confie
Sans que personne ne nuit.
Décembre 1985