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Etats d'âme d'un dimanche ordinaire


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1 réponse à ce sujet

#1 Brumes1

Brumes1

    Tlpsien +++

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  • Une phrase ::"Laissez-moi seule juger de ce qui m'aide à vivre" - Paul Eluard

Posté 13 octobre 2007 - 08:40

Je suis fatiguée, fatiguée de vivre. J'ai envie de mourir, là, en ce moment. Un des rares choix que l'on ait sur cette terre, disparaître à tout jamais…Le Requiem de Fauré crache ses notes mélancoliques, glorifiant la mort. Pourquoi Fauré, puisque j'aime tant Mozart… ? Je n'attend plus rien de la vie. Tout est en suspend. Je n'arrive plus à tendre les bras assez haut pour attraper les raisons qui pourraient m'aider à continuer. J'ai rempli mes tâches comme un bon petit soldat. Je suis une petite fille sage qui écoute tout ce qu'on lui dit de faire. Pas rebelle pour deux sous. Je donne trop. Je donne mal. Je n'ai rien en retour. Il n'y a rien à attendre. Surtout pas de lui, surtout pas d'eux. Je suis une femme « trop » ! De quel droit s'autorise-t-on à juger ma personne ?…

Non, rien de rien, je ne regrette rien. Sauf que ma vie n'a pas commencé avec lui, et se terminera sans lui, sans eux. Il ne m'aime pas. Ils ne m'aiment pas.

« Amour, amour, je t'aime tant… »

Je l'aurai tant aimé lui, l'Amour. Il me l'a bien rendue. Désormais, il me demande des comptes. Mon passé m'appelle si fort et me crie de le rejoindre.

Je me souviens de vous, Messieurs. Je vous ai aimés, je vous ai guéris, portés, écoutés, obéis, attendus. Je vous ai haïs. Je vous ai fait mal. Où êtes-vous maintenant ?…

Toi seul, mon enfant, mon fils, mon tout-petit, homme né de mes entrailles, perfusion perpétuelle de sang dans le mien, porteur de vie, je te garde au fond de moi. Eclat de diamant, si précieux, si doux, mon tendre amour, que ton existence illumine mes jours restants et donne un sens à mon existence.

Ah souffrance, née de l'enfance, tu m'accompagnes. Nourrie de mon histoire, gavée à l'extrême, je déborde de toi et éclabousse tous ceux et celles qui m'entourent. Héritage niché dans les méandres de mon inconscient, tu agis à travers tous mes actes d'amour et l'absence des miens creuse en moi un vide où se déversent peine et amertume, poisons violents qui figent mes ardeurs joyeuses.

Mais il ne faut désespérer de rien, n'est-ce pas ? Il faut rêver ?
Rêvons donc. Cherchons au fond de nous l'Amour qui révèlera enfin toutes nos espérances et sourions aux anges. Aujourd'hui, je souris !


Brumes1

#2 Baptiste

Baptiste

    Baptiste

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Posté 13 octobre 2007 - 09:30

C'est joli, plus meme, mais parfois je suis gener quand c'est trop intime.