Arc pulvérin
Débuté par serioscal, févr. 14 2014 07:39
8 réponses à ce sujet
#1
Posté 14 février 2014 - 07:39
L'abrutissement crasse de la chose sans nom
qui perturbe l'organe sériel (arc pulvérin)
espère peut-être retrouver la consistance du marbre
quand le marbre, accablé de fastes et de deuil,
se rêve nuage (on est au coeur de l'idiotie, voyez ?)
L'arc pulvérin est une véritable nuine, en fait.
Et la chose plaît à l'ignotron. D'accord !
Mais on n'en est pas encore, plus déjà là.
C'est clair. Même si la nuit est glaireuse avec ses plaques d'opacité amollie.
Non, le temps n'est pas encore à cela qui a déjà passé
et l'abrutissement qui est une substance pâteuse ne justifie aucunement les contractions du temps.
Le balai est cassé. Le café brûle. Le souvenir
perce ce qu'il peut dans un amas de débris recouverts d'une toile de tente.
Il y a ce qui hurle ici. Mais c'est idiot, idiot !
Et pourtant toutes ces choses se comportent comme
une composition abstraitement figurative. Tu flottes
dans une eau qui pourrait être ton propre sang. Pas de miroir.
Tu flottes simplement, idiot ou
abruti, dans les
aléas de ta peau.
Heureusement que le tapis est resté enroulé,
non ?
qui perturbe l'organe sériel (arc pulvérin)
espère peut-être retrouver la consistance du marbre
quand le marbre, accablé de fastes et de deuil,
se rêve nuage (on est au coeur de l'idiotie, voyez ?)
L'arc pulvérin est une véritable nuine, en fait.
Et la chose plaît à l'ignotron. D'accord !
Mais on n'en est pas encore, plus déjà là.
C'est clair. Même si la nuit est glaireuse avec ses plaques d'opacité amollie.
Non, le temps n'est pas encore à cela qui a déjà passé
et l'abrutissement qui est une substance pâteuse ne justifie aucunement les contractions du temps.
Le balai est cassé. Le café brûle. Le souvenir
perce ce qu'il peut dans un amas de débris recouverts d'une toile de tente.
Il y a ce qui hurle ici. Mais c'est idiot, idiot !
Et pourtant toutes ces choses se comportent comme
une composition abstraitement figurative. Tu flottes
dans une eau qui pourrait être ton propre sang. Pas de miroir.
Tu flottes simplement, idiot ou
abruti, dans les
aléas de ta peau.
Heureusement que le tapis est resté enroulé,
non ?
- ankluv aime ceci
#2
Posté 14 février 2014 - 07:51
bon, il faut le lire avec le google de St Lot je crois...
#3
Posté 14 février 2014 - 08:00
Pour l'instant tu as l'air connecté sur Google Troll :-/
#4
Posté 14 février 2014 - 08:09
oui, mais traduction google c'est du flingk idée dont tu t'es armé en premier...)
#5
Posté 14 février 2014 - 08:14
Donc, tu n'as pas de morale.
#6
Posté 15 février 2014 - 04:58
... jusqu'à présent je pensais à une poésie quelque peu matérialiste,
mais celui-ci me laisse une petite impression de potterisation de la chose,
j'adore le tapis resté enroulé ... oui !
#7
Posté 15 février 2014 - 06:50
C'est que le langage et la magie se ressemblent beaucoup.
#8
Posté 15 février 2014 - 07:01
Très juste...
Je suis en train de lire Claude Hagège, - Halte à la mort des langues
serré mais fort intéressant