La vie n’a plus envie, de jouer sa survie,
Au milieu des éclairs et des lignes de grains,
Tant depuis si longtemps, toujours bien trop havie,
Elle se carbonise, aux flammes du chagrin.
Ce n’est plus qu’un orage, entre deux masses inverses,
Une folle tornade, aux tourbillons sans fin,
Qui de ses vents violents, dans une onde perverse,
N’a plus comme raison, que celle des coffins.
L’un des deux est de trop, sur cette terre sainte,
Dieu ne peut pas avoir deux noms et deux sermons
Et il n’est pas possible à ses enfants l’étreinte .
Il faut qu’un des deux meure, la paix, non ça jamais !
Il n’est aucun partage honnête sur ces monts,
Quand ni l’un et ni l’autre ont appris à aimer
Et qu’en issus d’Abraham, ils ont perdu leur âme…
Moietmoi aout 2014