Et comme à l'ancien temps combattre l'infidèle
Et passer par l'épée tous ces foutus blanchis,
Dont les coutumes et us sont pour toi un bordel ;
Si tu peux être faux, tout en semblant ami,
Etre des plus cruels, en jouant les cléments
Et penser que chacun est ton pire ennemi,
En justifiant par-là, pourquoi ainsi tu mens ;
Si tu peux être sûr, d'avoir la vérité,
Si tu penses que l'autre est un suppôt du diable
Et que pour son salut, il doit péricliter,
Tant tout ton jugement est bien irrémédiable ;
Si de tous ceux d'en face, à grands coups de mépris,
Tu es bien convaincu, qu'ils te sont inférieurs
Et qu'ils doivent pour ça bien en payer le prix,
En leur faisant connaitre un enfer de terreur ;
Si tu sais éventrer, tuer et violenter,
Sans jamais ressentir le moindre repentir,
Si tu sais sans pitié et sans humanité,
Egorger des humains et en aimer ce pire ;
Si tu peux envoyer vers une mort certaine,
De pauvre petits gars, remplis de dynamite,
En leur disant qu'au ciel, ce sont bien par centaines,
Que de jolies houris attendent leurs visites ;
Si tu as pour la paix, rien que de la rancoeur
Et que tu te sens bien que les armes à la main,
N'ayant que de la rage au fin fond de ton coeur,
Où la poudre et le feu rythment seuls tes demains,
Alors tous les démons seront tes obligés,
Tant tu exprimeras la folie et la haine
Et tu seras pour tous un éternel danger,
Tu seras une ordure mon fils
Moietmoi août 2014
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