Dans mon ciel quadrillent de grands oiseaux blancs
Volants en escadrille, serrée, en rang,
Semant à tous vents leurs plumes par milles
Voilant le firmament; plus rien ne brille.
Sous ces traits de nuages faux semblants,
Ailes sans visage cause mon tourment.
Qui sont ces gens? Qui vole sans apanage?
J'avance méfiant de leurs épandages
Que l'on dit chimique depuis fort longtemps
Quel but ou tactique? Est-ce à nos dépends?
Faut-il séant que le ciel abdique
Face au fer blanc des ailes iniques?
J'aime le bleu azur, sourire aux vents
Respirer l'air pur et voir le Levant.
Nuages et faux-semblants ne me rassurent
Penser dorénavant que rien n'est sûr
Dans mon ciel quadrillent de grands oiseaux blancs
Volants en escadrille, serrée, en rang.