Que de têtes coupées, pour n'avoir rien changé,
Que de pavés jetés, dans tous ces « y en a marre ! »
Que d'attentes déçues, en propos mensongers,
Depuis qu'on a fait croire, à un nouveau départ.
Saint Just et Robespierre, Danton et Desmoulins,
Vous pensiez bien du sceptre, en avoir fait un jonc,
Vous n'imaginiez pas, qu'aux ailes des moulins,
Le temps n'en aurait fait, que des fagots d'ajoncs.
Notre révolution, n'était qu'une chimère,
Un contrat de nantis, de chaises musicales
Que quelques gouttes d'eau, dans les bleus de l'amer,
Grimées de rouge et blanc, noyaient dans sa spirale.
Nous avons remplacé, les rois par des dynastes,
La cour et ses barons, par des élites mornes,
N'ayant pour intérêt, que celui de leur caste
Et une gouvernance, aux bornes de litorne.
Il n'y a jamais eu, autant d'iniquité,
Cachée sous les décors de la démocratie,
Que depuis qu'on fait croire, aux sons d'égalité,
Que le peuple choisit, lanternes et vessies.
Il est venu le temps, de nous la recycler,
Cette chouannerie de vile duperie,
Où là-haut du château, on a fait tout gicler,
Pour nous le remplacer, par d'autre aussi pourri.
Alors, comme beaucoup, si vous voulez, demain
Que là pour vos enfants, de la portion congrue,
Il reste quelque chose à mettre dans leurs mains,
Il n'est pas d'autre issue, que d'aller dans la rue,
N'est ce jour que la foule, à stopper cette houle
Et en casser le moule !
Moietmoi septembre 2014
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