Prêté par l'électeur pour le représenter,
Tel est pour certains d'eux, la vile martingale
Que jouent, au quotidien, ceux aimant régenter.
N'avoir que du dégoût, pour la main qui leur donne,
Le boire et le manger en ajout du pouvoir,
Et ne s'en souvenir que quand les heures sonnent,
Voilà qui montre bien de ces fourbes, l'avoir.
Drogués à l'illusion, du chapeau impérial,
Des lustres du château, des feux des projecteurs
Et de ce que du chef, fait le cérémonial,
Ils apprennent à chanter la mélodie des rois,
Etant bien convaincus, qu'ils sont du temps l'acteur
Et qu'en tant que l'élite, ils ont bien sûr le droit,
D'être ces présidents au mépris descendant
Moietmoi septembre 2014