Et même ses nuages, en se faisant plus gris,
Ont envie d'en changer ses codes favoris,
En les réinstallant, dans de nouvelles mains.
Le ciel n'en peut plus de ces vapeurs acides,
Qui petit à petit, dissolvent les enduits,
Qu'on nous avait remis, pour faire que la nuit,
Ne pille pas nos jours, au profit du grand vide.
La mer, elle se fait, de plus en plus de vagues,
Absorbant de la terre, attaquant les rivages,
Condamnant les humains, à partir en voyage,
En mettant les Etats au credo qui divague.
Partout même les sols, usés de trop donner,
Perdent chaque matin, un peu de leur substance,
Se gorgeant de chimie et de condescendance,
Sans penser que la faim, leur pend, au bout du nez.
N'est plus que le veau d'or, d'une minorité,
Voulant accumuler, l'herbe de tous les prés,
Sans bien voir que demain, sans ses couleurs diaprées,
Le monde, en noir et blanc, devra se révolter.
En laissant les trois quart de notre humanité,
Dans des déserts stériles, où ne poussent que ronces,
Ils ne voient pas venir, des lueurs, la semonce
Qui annonce l'orage aux inégalités.
Les derniers grains de sable, ayant marqué ce temps,
Sont en train de tomber aux derniers jours d'automne ;
Déjà dans nos esprits d'autres standards résonnent,
Nous laissant voir la vie, sous un nouveau printemps,
Entendant l'olifant où soufflent nos enfants
Moietmoi Septembre 2014
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