14 réponses à ce sujet

[M. de Saint-Michel]

Dans les fourrures disais-tu sur fond de strass
suçant le miel le népenthès
Or tu foulais de tes pieds nus bonheurs oarystis
riais du sexe d'Atropos
et ton rire s'achevait en rictus
et les rites masochistes invoquaient l'ombre d'Atys

Tremblais-tu t'érigeais-tu en lisant Ducasse
Pleuras-tu sur les cris cloutés de la dogaresse
pendant la nuit métisse
O ces amours que le deuil engrosse
fallait-il que je les connusse
Ainsi glorifiais-tu la vengeance d'Ulysse

Oui tu tremblas tu brûlas carcasse
mais de ces feux qui gorgèrent Héraclès
N'avaient plus cours désormais jeux de jocrisse
A ton souffle roulaient masques pathos
baisers soumis à la roulette russe
face au regard panique des filles d'Ys

[Dad Allaoua]

Un poème riche en vocabulaire

Merci de me permettre de connaître plusieurs mots

Allaoua

[M. de Saint-Michel]

Un poème riche en vocabulaire
Merci de me permettre de connaître plusieurs mots
Allaoua

Merci de votre lecture...

[Escamillo Cavradossi]

presque trop savant...pour le lecteur ignorant que je suis

[FlorentM]

Merci M. de Saint-Michel pour ce poème dont j'apprécie particulièrement les jeux de sonorités, qui portent la vois et nous entrainent, le rendant très fuide malgré la recherche poussée du vocabulaire (ce qui est un véritable tour de force !)

[M. de Saint-Michel]

presque trop savant...pour le lecteur ignorant que je suis

Allons, allons... C'est surtout un jeu sur les sonorités (asse, esse, isse...) dont vous êtes passé maître!

Merci M. de Saint-Michel pour ce poème dont j'apprécie particulièrement les jeux de sonorités, qui portent la vois et nous entrainent, le rendant très fuide malgré la recherche poussée du vocabulaire (ce qui est un véritable tour de force !)

"Jeux de sonorités": c'est très exactement ce que je viens de répondre à Escamillo Cavradossi, avant même de lire votre commentaire! Le "sérieux" de la poésie n'empêche pas son côté ludique...
Merci à vous.

[pigloo]

"C'en est fini maintenant de ces jeux anodins !...."

 

*******************************

poème dont la Trame de fond,
en vertige descendant,
fait courir les sonorités
sur la chaine des désirs sybillins,
trace de pêcheresse....

toutes voyelles ( a-e-i-o-y) qui, sans cesse d'"Sse", suivies  (asse-esse-isse-osse-usse-ysse)
hauts faits de délices insolites et de détresse en basse lisse sapide
vous semblez, à l'image de Pénélope,
prendre plaisir à défaire les fils tenus tendus d'illusoire
histoire de dire vous pleuriez de rire
et bien souriez votre amor mais a mort  !

de ce "tu" qui "dahut" et parfois se tait
passant d'âme en Dame à l'âme du damneur
il est des "je" interdits qu'on dit sans gène  désertés
il est des jours vêtus légendaire
noirceur corsettée

ah ! combien rouge bête est la belle
de n'avoir su choisir le mont Saint-Michel
pour choir en l'abîme du plus profond des abysses
et de ces trois mouvements,
un rire, une larme, un supplice

**********************
je n'ai qu'un mot qui me vient à l'esprit :
ADMIRATION pour ce poème-mystère qui tapisse les hautes & lisses illusions
de celle suspendue à la verticale de ses délires que mal-hisse...hélas !

c'est surtout le pesanteur de cette admiration qui baisse mon chapeau bien bas, M. de Saint-Michel

Superbe est un mot qui dit Bravo quand chapeau se fait l'écho d'un grand merci !!!

[pigloo]

 

[ L' élégance raidie d'une tapisserie en "haute-lisse"

qui, trame sanguine, consonnante,

faite de fils en voyelles qui passent

comme trépassent les idylles indolentes indociles 

comme les mythes qui tapissent les sentiers tortueux

tournoyant tant cybèle que hèle l'Ys

ou d'un Ulysse qui trépane les en-têtes d'une  miss si fielleuse

en missive qui repique en saveur miel amer ]

 

[M. de Saint-Michel]

"C'en est fini maintenant de ces jeux anodins !...."
 
*******************************
poème dont la Trame de fond,
en vertige descendant,
fait courir les sonorités
sur la chaine des désirs sybillins,
trace de pêcheresse....
toutes voyelles ( a-e-i-o-y) qui, sans cesse d'"Sse", suivies  (asse-esse-isse-osse-usse-ysse)
hauts faits de délices insolites et de détresse en basse lisse sapide
vous semblez, à l'image de Pénélope,
prendre plaisir à défaire les fils tenus tendus d'illusoire
histoire de dire vous pleuriez de rire
et bien souriez votre amor mais a mort  !
de ce "tu" qui "dahut" et parfois se tait
passant d'âme en Dame à l'âme du damneur
il est des "je" interdits qu'on dit sans gène  désertés
il est des jours vêtus légendairenoirceur corsettée
ah ! combien rouge bête est la belle
de n'avoir su choisir le mont Saint-Michel
pour choir en l'abîme du plus profond des abysses
et de ces trois mouvements,
un rire, une larme, un supplice
**********************
je n'ai qu'un mot qui me vient à l'esprit :ADMIRATION pour ce poème-mystère qui tapisse les hautes & lisses illusions
de celle suspendue à la verticale de ses délires que mal-hisse...hélas !
c'est surtout le pesanteur de cette admiration qui baisse mon chapeau bien bas, M. de Saint-MichelSuperbe est un mot qui dit Bravo quand chapeau se fait l'écho d'un grand merci !!!

Que vous dire, cher Pigloo, sinon que je rougis de votre commentaire?! Votre commentaire qui est, lui-même, poème...

Pénélope a fait une tapisserie de la bête de la mer  
 
http://fr.wikipedia....de_l'Apocalypse

Elle a eu tout le temps, avant le retour d'Ulysse...

[ L' élégance raidie d'une tapisserie en "haute-lisse"
qui, trame sanguine, consonnante,
faite de fils en voyelles qui passent
comme trépassent les idylles indolentes indociles 
comme les mythes qui tapissent les sentiers tortueux
tournoyant tant cybèle que hèle l'Ys
ou d'un Ulysse qui trépane les en-têtes d'une  miss si fielleuse
en missive qui repique en saveur miel amer ]

Poème méritant d'être couronné de rouges lys!

[pigloo]

De vous remercier pour la facture de ce poème en forme de diatribe qui rappelle aussi l'héroïde....

 

mais surtout de constater cette "femme Michélienne" qui passe de poème en poème et qui se fait la cible d'elle-même chaque fois qu"elle transparait en vous....

depuis l'arcade sourcillière, la sourcillante, narquoise, vise en flèche votre émoi et du liquide précieux qui coule, vous vous empressez d'encrer sa trace sybilline de vers en vers, de rouge et de noir !!

 

merci pour ce moment de délectation qui crie ce qui crisse....

& merci d'élever Dame Poésie sur un piedestal fait de cristal d'émotion !

[M. de Saint-Michel]

De vous remercier pour la facture de ce poème en forme de diatribe qui rappelle aussi l'héroïde....
 
mais surtout de constater cette "femme Michélienne" qui passe de poème en poème et qui se fait la cible d'elle-même chaque fois qu"elle transparait en vous....
depuis l'arcade sourcillière, la sourcillante, narquoise, vise en flèche votre émoi et du liquide précieux qui coule, vous vous empressez d'encrer sa trace sybilline de vers en vers, de rouge et de noir !!
 
merci pour ce moment de délectation qui crie ce qui crisse....
& merci d'élever Dame Poésie sur un piedestal fait de cristal d'émotion !

La "femme Michélienne"!!! Quel honneur vous me faites! 😇😇😇

[Jped]

Poème de haute lisse en effet où se cachent, fuyantes, les figures mythologiques ou légendaires, dans des fourrés de mots en liberté ( ce qui est assez nouveau chez vous, non? et très sympathique ) .

On rêve de ces temps, quand les dieux, demi-dieux et autres héros s'accommodaient les uns des autres, même s'ils se querellaient souvent .

Seul, le pauvre Isidore Ducasse. aurait à se plaindre que vous lui ayez restitué son nom d'origine au lieu de son nom fantasmé. La rigueur de la métrique?

[M. de Saint-Michel]

Poème de haute lisse en effet où se cachent, fuyantes, les figures mythologiques ou légendaires, dans des fourrés de mots en liberté ( ce qui est assez nouveau chez vous, non? et très sympathique ) .
On rêve de ces temps, quand les dieux, demi-dieux et autres héros s'accommodaient les uns des autres, même s'ils se querellaient souvent .
Seul, le pauvre Isidore Ducasse. aurait à se plaindre que vous lui ayez restitué son nom d'origine au lieu de son nom fantasmé. La rigueur de la métrique?

Merci beaucoup pour votre commentaire et l'interprétation que vous donnez de mon texte. Il est sans doute vrai que, plus que dans d'autres poèmes, j'ai donné aux mots davantage de "liberté", m'attachant surtout à construire trois strophes sur des rimes similaires qui égrèneneraient les six voyelles suivies du son "s" ( rimes masculines dans la 1ère, féminines dans la 2ème et alternées dans la 3ème.) Cette "contrainte" que je me suis imposée a eu peut-être pour effet de "libérer" le lexique!!
J'oubliais le comte de Lautréamont! J'ai, en effet, utilisé son véritable patronyme - rime oblige...

[M. de Saint-Michel]

Ulysse en haute lisse...

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[pigloo]

superbe tapisserie !

 

merci M. de Saint-michel