Les oiseaux du malheur,
Les pâles oiseaux des nuits noires
Lissent toutes leurs plumes acérées
Oiseaux qui sont de tous les malheurs
Ils écrivent avec une encre très noire
Tous les soucis de la vie qui va et vient,
Ils ont trop de mal à essayer de survivre
Leurs vies sont toujours ce lourd fardeau
Qu'ils portent courbés jusqu'à l'âge de cent ans !
Car ces tristes oiseaux aussi vivent très vieux
En entraînant chaque jour avec eux les malheurs
Il n’a jamais eu de chance, Ils sont bien trop pessimistes
Et c'est tout ce qu'ils disent à nous autres
Je les évite, je les fuis tous ces oiseaux sinistres
Car j'aime beaucoup mieux le rossignol bavard
Ou ce merle moqueur qui siffle tard dans les bois
Paris 10 mai 2010