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Big bang


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5 réponses à ce sujet

#1 .ds.

.ds.

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Posté 21 mars 2007 - 11:46

Assis sur un banc
A regarder les passants

Le temps dans tous les sens
se figure nous accompagner
Il est l'ami de la solitude

Il n'a aucune raison d'exister...

Assis sur un banc
A contempler
La neige chaussée d'argent
Larmes de néant

Il n'a aucune raison d'exister

Agenouillés sur un tapis dans le vent
A aimer le blanc

Un souffle de lumière
Ce ne sont que des pierres de silence

Il n'a aucune raison d'exister

Perdus
Pris dans nos tourments
Nous aimions le néant
A quoi bon penser

Il n'a aucune raison d'exister

Ailleurs existent nos âmes
Elles savent à tous moments
Que tout cela

N'était rien

Il n'a aucune raison d'exister
Ce n'était juste le temps...



D'un champ de blé à l'autre, nous n'empruntions jamais le même chemin.
Je me souviens que lorsque nous fermions les yeux, nous avions moins peur.

Eh oui, c'était gigantesque de voir le pittoresque s'élever au-dessus de nous et l'apercevoir. Nous nous sentions comme transportés au-dessus des vagues, qui, pour nous appeler, chantaient cette mélodie des pouvoirs souverains des balances et transperçaient les roches.

Nous n'avions que ce regard, attiré vers les profondeurs... C'était je dirais, assez exaltant... et me souviens d'une nuit de lumière... Quelques brindilles suffisaient à animer les rires. Les chansons ne manquaient pas lorsque la lune éclairait les sourires de l'enfant. Je t'aime.


#2 Paname

Paname

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Posté 22 mars 2007 - 10:07

Même ressenti que pour socque concernant la fin de ton texte.
Que du vécu, en concret, et simple, mais si poétiquement exprimé...J'adhère total

#3 GUILLAUME Alain

GUILLAUME Alain

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Posté 22 mars 2007 - 05:10

Assis sur un banc
A regarder les passants

Le temps dans tous les sens
se figure nous accompagner
Il est l'ami de la solitude

Il n'a aucune raison d'exister...

Assis sur un banc
A contempler
La neige chaussée d'argent
Larmes de néant

Il n'a aucune raison d'exister

Agenouillés sur un tapis dans le vent
A aimer le blanc

Un souffle de lumière
Ce ne sont que des pierres de silence

Il n'a aucune raison d'exister

Perdus
Pris dans nos tourments
Nous aimions le néant
A quoi bon penser

Il n'a aucune raison d'exister

Ailleurs existent nos âmes
Elles savent à tous moments
Que tout cela

N'était rien

Il n'a aucune raison d'exister
Ce n'était juste le temps...
D'un champ de blé à l'autre, nous n'empruntions jamais le même chemin.
Je me souviens que lorsque nous fermions les yeux, nous avions moins peur.

Eh oui, c'était gigantesque de voir le pittoresque s'élever au-dessus de nous et l'apercevoir. Nous nous sentions comme transportés au-dessus des vagues, qui, pour nous appeler, chantaient cette mélodie des pouvoirs souverains des balances et transperçaient les roches.

Nous n'avions que ce regard, attiré vers les profondeurs... C'était je dirais, assez exaltant... et me souviens d'une nuit de lumière... Quelques brindilles suffisaient à animer les rires. Les chansons ne manquaient pas lorsque la lune éclairait les sourires de l'enfant. Je t'aime.




la repetition d'"il n'a aucune raison d'exister" est un peu...insistante
mais la fin est très belle

content que tu aies retrouvé le chemin de tlp

#4 .ds.

.ds.

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Posté 23 mars 2007 - 01:01

J'aime beaucoup la partie en italiques ! Les vers libres me convainquent moins, sauf
"Un souffle de lumière
Ce ne sont que des pierres de silence"
qui pour moi est superbe...



Je m'y attendais un peu Socque :lol: , car il vrai que j'insiste lourdement sur : "Il n'a aucune raison d'exister". C'est toujours un plaisir d'avoir ton sentiment. Ce texte ne date pas de maintenant, et j'en étais pas très satisfaite, du moins, j'avais quelques déséquilibres, à savoir que j'avais un peu de mal à le publier en l'état. Mais je ne suis jamais arrivée à le reprendre, ni à le retoucher. Texte spontané écrit sur le tas, lors d'une journée très ensoleillée sur la côte de la Costa Brava (Cadaquès). En quelque sorte un souvenir, une trace, et également une très belle nuit sur la plage.

Merci Paname de t'y être arrêté également.
Vui Guillaume, il n'est pas bien difficile de retrouver le chemin de TLP. :P et merci aussi de ton passage, ça fait plaisir.

En outre, je l'avais aussi donné à lecture sur un autre forum, celui de Laurent (Hurlantenova), qui a su, au clavier, en faire une belle oeuvre musicale. J'ai eu cette immense joie de l'écouter (un très beau cadeau), je vous invite également à l'écouter à cette adresse (merci à lui) :

ICI

Bisous

#5 Invité_utopie1_*

Invité_utopie1_*
  • Invité

Posté 09 mai 2009 - 01:48

Assis sur un banc
A regarder les passants

Le temps dans tous les sens
se figure nous accompagner
Il est l'ami de la solitude

Il n'a aucune raison d'exister...

Assis sur un banc
A contempler
La neige chaussée d'argent
Larmes de néant

Il n'a aucune raison d'exister

Agenouillés sur un tapis dans le vent
A aimer le blanc

Un souffle de lumière
Ce ne sont que des pierres de silence

Il n'a aucune raison d'exister

Perdus
Pris dans nos tourments
Nous aimions le néant
A quoi bon penser

Il n'a aucune raison d'exister

Ailleurs existent nos âmes
Elles savent à tous moments
Que tout cela

N'était rien

Il n'a aucune raison d'exister
Ce n'était juste le temps...



D'un champ de blé à l'autre, nous n'empruntions jamais le même chemin.
Je me souviens que lorsque nous fermions les yeux, nous avions moins peur.

Eh oui, c'était gigantesque de voir le pittoresque s'élever au-dessus de nous et l'apercevoir. Nous nous sentions comme transportés au-dessus des vagues, qui, pour nous appeler, chantaient cette mélodie des pouvoirs souverains des balances et transperçaient les roches.

Nous n'avions que ce regard, attiré vers les profondeurs... C'était je dirais, assez exaltant... et me souviens d'une nuit de lumière... Quelques brindilles suffisaient à animer les rires. Les chansons ne manquaient pas lorsque la lune éclairait les sourires de l'enfant. Je t'aime.


Bonsoir,

j'ai bien aimé ce qui est en quelque sorte ton mistral gagnant.

Bien à toi, utopie.

#6 Aksel

Aksel

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Posté 09 mai 2009 - 04:35

Impression d'insouciance et de liberté; le premier texte semble se rechercher, le second est d'une tendre exaltation.