GOUVERNANCE
Il n'en finira pas de sa vaine algarade
Ajoutant la rancœur à la mauvaise foi,
Récusant sa défaite en accusant le choix
De la majorité d'infâme mascarade.
Il est bien consternant, le dépité Oscar,
A refuser encor cette large victoire
Et de discours haineux à fomenter, sans gloire,
Les combats à venir d'un claudicant canard.
Lui qui s'est tant targué de la démocratie
Comment ne voit-il point que ses impérities
Ont conduit le pays à ce profond marasme
Au bord de l'anémie, de son ultime spasme ?
Lui qui s'est tant targué de la démocratie
Comment conteste-t-il un choix majoritaire ?
Faut-il qu'à ce point-là l'aveugle la colère
Ou qu'un malin génie le floue de facétie ?
Contre la France il a porté tous ses coups bas
Il ne pouvait en être à une insulte près
Invoquant le complot pour justifier l'état
Où il s'est fourvoyé et si bien empêtré.
Il est pourtant curieux que, l'amnésie aidant,
Il reproche à autrui ce qu'il a fait lui-même ;
Il est vrai que l'oubli, ce précieux paravent,
Abrite le fautif d'attaque "ad hominem".
Et quelle grandeur d'âme, en ces temps incertains,
De menacer ceux qui ne seraient pas d'accord
De retours de bâton dans l'avenir prochain
Censé pour lui être mené à très bon port.
Alors… Que la Ségo arrive à la rescousse !
Que plaise au ciel qu'elle soit bien la voie royale !
Dès lors on pourra voir de combien de secousses
Seront mis hors combat tous ces visages pâles.
Pourtant qu'en ce pays qu'est la Polynésie,
En cette aube éclairée d'une nouvelle année,
Soient enfin sagement et toujours condamnées
Et la mauvaise foi et toute hypocrisie.