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[pigloo]

d'avoir l'air impossible,
opalin

tout mouroir teint cireux qui romance ses parterres
une piètre sensation qui vous crispe les mains
et déhanche vos sursauts
vos humeurs
à l'abri sans tempo, un silence qui se love
j"aurais voulu

entrevoir

ça et là soliloque, on enterre malhabile
vierges des pages toutes vides, tellement avide de sang
tâches d'encre dévoyées,
indécence immobile

qui aurait tort de se priver ? -ètes-vous l'Amor ?

cheveux ignés au vent, violacé sous les veines
long, ce voile livide de satin qui vous cerne

la nuit

les ombres pâles sont vos mensonges

fuite

cendre amène sur visage dévisage impavide
deux doigts s'agitent
une mêche
obombrer vos quarts d' heure
vain portique entr'ouvert où se verse l'amertume, mord sa bouche
mal encré
corps geignant de mots bleus qui ébruitent
à tombeau ouvert
où vos vers se résolvent au point imaginaire

et se croire impassible

...