Centon d'après Pierre Reverdy
Quand la rosée descend les pieds nus sur les feuilles
Et les cœurs enchaînés suivent le bruit des ailes
Le ciel gonflé d'amour respire
Tous les oiseaux accourent et parlent à la fois
Tout est installé
Et sur le bord du temps
Le feu qui danse
De profil la journée glisse vers le couchant
L'énorme prunelle sur le ciel déteint
À peine ouvert
Le ventre des nuages palpitants
Puis l'ombre qui se lave les mains
Quand le ciel s'est couché.