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CASTEL BLANC


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3 réponses à ce sujet

#1 MarcoPolo

MarcoPolo

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  • Une phrase ::Seul ce qui disparait devient visible

Posté 23 mars 2007 - 05:14

Sur l'auberge du Castel Blanc

Le crépuscule semble si lent

Au loin une fumée d'ouate

Monte au son des cloches mates



Les truites sautent dans le bassin

Le soir ombre ses dessins

Les éphémères se lassent

Tout se calme tout passe

#2 F?lice

F?lice

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Posté 26 mars 2007 - 08:53

Sur l'auberge du Castel Blanc

Le crépuscule semble si lent

Au loin une fumée d'ouate

Monte au son des cloches mates



Les truites sautent dans le bassin

Le soir ombre ses dessins

Les éphémères se lassent

Tout se calme tout passe


Il y a dans ce texte, quelque chose de très, très agréable... qui procède sans doute de la simplicité des images. Très poétique.

Et il y a en même temps quelque chose de tout à fait désargéable... : pas de surprise. Quelque chose de très convenu.

Alors je suis mitigée.

Jaguar.

#3 Artemisia

Artemisia

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Posté 26 mars 2007 - 10:15

C'est vrai, il manque une chute.

Par la musique des mots et les sonorités, l'ambiance est merveilleusement bien indiquée, on ferme les yeux et on s'y croit vraiment.
On est comme emporté dans un assoupissement peut-être pas si bénéfique que cela, je resens comme un ensorcellement...
Un "charme" dans tous les sens de ce mot.
Mais il manque quelque chose à la fin de ce crépuscule... peut-être juste un vers, un mot, je ne sais pas.
une petite chose qui nous réveille...

Artemisia

#4 MarcoPolo

MarcoPolo

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  • Une phrase ::Seul ce qui disparait devient visible

Posté 05 avril 2007 - 08:37

Il y a dans ce texte, quelque chose de très, très agréable... qui procède sans doute de la simplicité des images. Très poétique.

Et il y a en même temps quelque chose de tout à fait désargéable... : pas de surprise. Quelque chose de très convenu.

Alors je suis mitigée.

Jaguar.


Bien vu, merci, et ça fait drôlement du bien d'avoir des lecteurs.
Je n'avais pas assez senti que cette recherche d'images et de sonorités restait trop formelle, et j'ai du mal à sortir de ce formalisme. C'était pareil du temps (béni) des ateliers d'écriture...