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Côme, le lac


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3 réponses à ce sujet

#1 Escamillo Cavradossi

Escamillo Cavradossi

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Posté 23 août 2016 - 08:47

Côme, le lac
 
comme le pinson
je chantais à tue temps
j’en pinçais pour le temps
pour ce frère assassin
comme le chat persan
le temps me regardait
goûtait en moi son vent de sable
devant les monts perçant les nuages
tendus comme des seins outragés
j’attendais que l’orage grugé par la fragilité feinte
s’imagine bousculer la montagne
comme une fausse ingénue 
dévoilant ses genoux dans la danse
la montagne se piquait aux jeux à nu 
incessants des nuages
enfin j’étais immortel!
l’écho d’un son me prouva que non
celui de mes larmes se perdant en tombant
dans le noir infini du lac 
de Côme
 

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#2 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

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  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 23 août 2016 - 01:32

Plus grave, semble-t-il, que vos poèmes coutumiers...

#3 Escamillo Cavradossi

Escamillo Cavradossi

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Posté 23 août 2016 - 04:54

Plus grave, semble-t-il, que vos poèmes coutumiers...

c'était des larmes de joie hihi!, mais vous avez raison le ton est un peu plus solennel. Cela m'arrive de temps à autre mais que voulez vous il est des lieux qui sont beaux à pleurer



#4 Invité_Jo Adella_*

Invité_Jo Adella_*
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Posté 08 septembre 2016 - 09:26

Quelque chose est née, je suis sûre, de cet assaut... consenti.

Un érotisme nostalgique que 

j’attendais que l’orage grugé par la fragilité feinte
s’imagine bousculer la montagne
comme une fausse ingénue 
dévoilant ses genoux dans la danse
la montagne se piquait aux jeux à nu 

Une sensibilité qui se nourrit des jeux de scène que nous offre notre Terre...

 

Gaïa ne cesse de nous étonner, de nous séduire et nous aimons la voir vivre sous nos yeux curieux et toujours étonnés.