Lisière intemporelle
Où s'éteint la langueur,
Sur le seuil d'un soupir,
Entre râle et babil.
Commissure infrangible
Des halos émaciés,
Qu'un silence ponctue
De décence halogène,
Treillis au fil d'archal
Sur le sommeil de l'aube,
Et ses pâleurs battues
Que dépose un couchoir.
Mais le deuil est porté,
Teint de pourpre et de noir,
Dans un ciel qui se fond
A nos champs de violettes,
Et quelques éphélides,
Soleil en pointillés
D'avortons éternels...
Sans un heurt...
Débuté par baccala, déc. 21 2016 04:53
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#1
Posté 21 décembre 2016 - 04:53
- hasia, M. de Saint-Michel, bɔētiane et 2 autres aiment ceci