Tandis que les croyants croient en leurs prières, les philosophes en leurs méditations, le poète, lui, ne croit qu'en la pensée d'amour qui, chaque jour, renaît, à chaque premier regard, cette petite flamme, ce brûlot, ce Phénix, au creuset éternel des désirs renaissants, à cette soif d'aimer qui toujours nous traverse, brasier des solitudes, impatience d'un bonheur au lever de toute aube, semblable à une vague qui, sans cesse, nous emporte.
24/12/16