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Les coups de cÅ“ur de Jacques Ibanès (2017)


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Posté 07 janvier 2017 - 12:51

<div class='rss_chapo'><p>Jacques Ibanès est poète, il est aussi musicien et chanteur et interprète les poètes lors des nombreux récitals qu'il donne ici et là. Il est encore marcheur et nous livre aussi des carnets de route. Mais ses chemins d'encre de lecteur (et d'auditeur) sont aussi multiples et flâneurs et il nous les fait partager ici.</p></div>
<div class='rss_texte'><p><br/></p>
<p class='filet_sep filet_sep_4'></p> <p> <br/><a name="lignes"></a></p>
<h3 class="spip"><i>« Lignes de cÅur »</i>, le recueil de l'Atelier Imaginaire </h3> <p> <br/> <span class='spip_document_3406 spip_documents spip_documents_right' style='float:right; width:200px;'>
<img src='http://revue-texture...200px-73840.jpg' width='200' height='289' alt="" /></span><br class='autobr' /> Le festival de l'Atelier Imaginaire qui honore la poésie chaque automne dans Lourdes et sa région, connaît son acmé avec la présentation d'un recueil original regroupant des témoignages d'écrivains. <br/>Dans <i>Lignes de cÅur</i>, dix-sept d'entre eux se sont prêtés à l'exercice suivant proposé par Guy Rouquet, le président-fondateur du festival : <i>« raconter en une dizaine de pages leur expérience de lecteur, donner la liste des dix poèmes leur tenant le plus à cÅur, assortir chaque texte retenu d'un commentaire personnel d'une à dix lignes ».</i> <br/> D'emblée, Marie-Claire Bancquart qui préface l'ouvrage définit avec solennité l'enjeu de l'acte poétique : <i>« Oui, la poésie est grave ; elle exprime les façons de comprendre et de sentir d'une civilisation. La poésie magnifie ou déplore ; elle concerne notre condition d'hommes tout entière. »</i> Elle nous éveille à nous-mêmes, nous ouvre au monde, nous arme au combat et pilote nos vies. La diversité des angles de vue rapportés ici est un panorama révélateur de la richesse et de la diversité qui anime quelques-uns de ses représentants parmi les plus prestigieux de la poésie d'aujourd'hui <br/> Elle est tout à tour salvatrice pour Noël Balen : <i>« En affrontant la poésie, on répare certaines blessures de l'enfance. On fait face à ce qui nous a manqués, à ce qui nous a terrifiés, et on accepte enfin de s'accepter. »</i> et vitale pour Magda Carneci : <i>« nourriture subtile sans laquelle notre être intérieur sécherait, s'éteindrait, se mourrait ».</i> <br/>Elle est nécessité pour Sylviane Dupuis <i>« On est conduit, forcé à la poésie par une exigence intérieure inconnue »</i> et condition de la joie pour Marie Etienne <i>« On devient le poème, on lui trouve une maison. Le bonheur » </i> <br/> Présence à soi, et plus encore accès sur l'ailleurs : <i>« la poésie est faite pour ouvrir des fenêtres, toutes les fenêtres »</i> confie Abdelkader Djemaï. Ce que partage Jacques Tornay <i>« On ouvre des livres et en revanche eux nous ouvrent des horizons. » </i> <br/> Langage universel, elle facilite <i>« l'intégration de l'homme dans le monde »</i> selon Linda Maria Baros et se trouve liée à <i>« la question de la condition humaine, de la fragilité et de la grandeur de celle-ci </i> » pour Éric Brognet.<br class='autobr' />C'est pourquoi, le poète a pour mission d'être <i>« comptable du pouvoir des vocables à se renouveler sans cesse »</i> (Salah Stétié), car la poésie est <i>« un acte de rébellion contre l'arasement de la langue »</i> (Jean-Pierre Siméon), et un combat, « <i> un lieu de liberté totale »</i> (André Schmitz). <br/> Bref, les poèmes sont indissociables de la vie,<i> « bornes sur ma route, balises de ma navigation, dans l'aventure de vivre »</i> pour Frédéric-Jacques Temple ; <i>« hymne renouvelé aux vibrations du vivre au moyen d'un langage déchargé de sa commune fonctionnalité. »</i> pour Christian Moncelet ; <i>« jardin secret, une sorte de paradis où ne sont invités que ceux qui l'aiment »</i> pour Claude Mourthé ; <i>« comme un art de vivre, une autre manière de respirer </i> » pour Guy Goffette. <br/>Et tous peuvent reprendre à leur compte la profession de foi de Vénus Khoury-Ghata : <i>« Je ne puis vivre sans écrire. »</i> <br/>. <br class='autobr' />J'en ai cité seize, il en manque un, le plus modeste de tous. C'est un cousin littéraire de Georges Perros. Il se nomme Ghislain Ripault et ses <i>« menus propos »</i>, je les conserve précieusement, comme une poire pour la soif. <br/></p> <p> <i>Lignes de cÅur</i> est à la hauteur des ambitions de cet « atelier imaginaire » où chacun fait part de ses conceptions, de ses pratiques et de ses modèles. Guy Rouquet le maître d'Åuvre a réussi une fois encore à orchestrer <i>« un guide pratique pour bien des personnes en mal de poésie, en particulier des jeunes gens dont une certaine société, cynique, affairiste et de plus en plus â soumise aux servitudes matérielles', broie les aspirations en ce domaine à la fin de l'adolescence. »</i></p>
<div class="spip" style="text-align:right;"><i>(« Lignes de cÅur » L'Atelier Imaginaire / Le Castor Astral 240p. 15 â¬)</i></div><div class="spip" style="text-align:right;"><strong>Jacques Ibanès</strong></div>
<p> <br/></p>
<p class='filet_sep filet_sep_4'></p> <p> <br/></p> <p><strong class="caractencadre-spip spip">Lire aussi :</strong></p> <p><a href="http://revue-texture...mins-de-la.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip">Jacques Ibanès : La voix et les chemins de la poésie</h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...15-l-amour.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip"><i>« L'Année d'Apollinaire. 1915, l'amour, la guerre »</i></h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...-te-nommer.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip"><i>« Pour te nommer » </i> </h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...ec-tolstoi.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip">Victor Lebrun : « Dix ans avec Tolstoï »</h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...es-fugaces.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip"><i>« Territoires fugaces »</i></h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...ts-bretons.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip"><i>« Instants bretons »</i></h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...-1900-1918.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip"><i>« Je t'écris de Narbonne. 1900-1918 »</i></h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...acques-924.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip">Les coups de cÅur de Jacques Ibanès (2017) </h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...acques-785.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip">Les coups de cÅur de Jacques Ibanès (2016) </h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...acques-701.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip">Les coups de cÅur de Jacques Ibanès (2015)</h3> <p></a></p> <p><a href="http://revue-texture...de-jacques.html" class='spip_out'></p>
<h3 class="spip">Les coups de cÅur de Jacques Ibanès (2014)</h3> <p></a></p> <p> <br/></p>
<p class='filet_sep filet_sep_1'></p> <p> <br/></p></div>

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