Jeudi 3 mai 2012 / 0225
Les poussinettes ont coupé par mégarde la branche d'un arbre en fleur. Les feuilles disparaissent sous les grappes rose pâle et denses. À notre retour, nous avons copieusement inondé la branche. L'eau déborde presque du vase. Je ne sais pourquoi cette luxuriance évoque le Japon.
De nombreux pétales se répandent sur le sol du salon. Pas de nom à donner à ce fragment d'inconnu. Sa présence anonyme nous enchante. Au fil des jours, sa beauté va lentement se transformer et, si nous avons de la chance, les feuilles domineront bientôt.