Au silence des pierres
ajoutons un sourire
le désordre des nuages
ne nous fait pas peur
même pas l'impudeur du vent
allongé sur la souffrance de la terre
ni l'insolence des souffles infinis
même pas la mémoire qui se blesse
aux épines du temps qui passe
Au silence des pierres
ajoutons un sourire
à la transparence de la douleur
à la naissance de chaque instant
au tutoiement des oiseaux
que la lumière propose
à l'amitié d'une main qui s'ouvre
à la voix inachevée de l'homme
dans le creux de la nuit