Vendredi 4 mai 2012 / 0226
Lorsque les rues seront tracées par des jardiniers de l’éphémère, le bitume éclaté offrira des saisons insoupçonnées. Le joli mois de mai méritera alors pleinement son adjectif.
Les nombreux "moi" de mai me bousculent. Serais-je aujourd'hui plus volatile que l'air ..., plus papillon que chrysalide ... Avec la grosse artillerie du printemps en bandoulière, je dévore des yeux toutes les nuances du vert. Chacune de mes cellules pétille comme du Champagne.
Passe un ventre resplendissant de promesses. Je souris à l'enfant du futur. D'un léger tremblement il me salue. La maman a porté sa main sur son ventre, ignorant tout de cet improbable dialogue.
C'est dans ce rire futur que renaîtra le soleil d'été.