Lundi 7 mai 2012 / 0229
J'essaie d'écrire entre deux orages, entre deux tueries, entre deux catastrophes parce que la vraie vie ne se promène pas sur les pics de terreur et de folie des hommes, mais s'insinue dans chaque faille du bonheur.
Loin de l'événementiel, les milliards de vies jardinées avec amour dans la lumière feutrée et douce des bras de maman et la sécurité de ceux de papa. L'arc en ciel des sourires et la couleur roses des bébés qui remontent aux sources du temps.
Et cette première gorgée d'air, ce cri arraché au néant, ce cri blond et joyeux qui rebondit de génération en génération ... et quoi dire d'autre que je t'aime.