Samedi 12 mai 2012 / 0234
Alors je plonge dans le vide. Froissement des idées sur ma peau. Rien n'est clair. Un labyrinthe de courbes où je rebondis comme l'écho. Plus la vitesse est grande, plus je me sens immobile, enfin ce qui m'entoure est immobile.
Je ne suis pas seul. Tout autour de moi, d'autres corps à la même vitesse que la mienne. Enfin tout se stabilise, nous tournoyons ... autour d'un lampadaire.
Puis rien, que ce trop plein de mots qui déborde, que ce phare qui clignote, et la mer, au loin, mouvante promesse qui mange mes angoisses. Et je chante la mélopée verte et bleue, la frise blanche sur la vague et le reflet de tes yeux où je m'enfouis.