« J’ai rencontré dans les livres de Charlotte Delbo une écriture qui crevait la surface protectrice de la vie, pour toucher l’âme. Le trou que faisait dans mon humanité la catastrophe d’Auschwitz, un écrivain me donnait le moyen de le raccommoder avec une Å“uvre qui en faisait le récit. Elle avait cherché la beauté de la langue dans le terrible des mots, ciselés en arrêtes coupantes. Elle les disait avec la douceur qui prend quand l’au-delà de la douleur est atteint. (...) »
Ghislaine Dunant
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