Passager clandestin
Sur le radeau du temps
Naufragé des destins
Éboueur d’âmes, errant
Il vit comme on soupire
Et meurt comme on respire
Il vit à reculons
Et des hommes
Et du temps
Et dans vos fols désirs
Découpe des mémoires
Et dans vos souvenirs
Tricote des espoirs
Vous cachez vos enfants
Et rappelez vos femmes
Ignorants et tremblants
Imaginant des drames
Quand s’approche en boitant
Cet éboueur des âmes