Les draps sont froids d’indifférence
Un, deux, trois ponctuent la distance
Le temps coule sans toi, réticence
Le sang roule en moi, exigence
Le noir s’empare de mes nuits blanches
Et puis tu pars loin de mes hanches
Les plantes infusent leur désarroi
Et moi, j’accuse je ne sais quoi
Compte à rebours, conte d’amour, conte d’une vie pour une seule nuit
Insomnie
Interminable survie pour une âme en suspend
Insomnie
L’ange se transforme en pluie, je suis debout, j’attends
Insomnie
Des poussières sur le lit et dans mes yeux d’enfant
Insomnie
La lune a fait son nid en moi infiniment
Lueur sans peur dans la pénombre
Sueur, horreur j’attire le sombre
Jamais plus mon corps dans tes bras
Assez, c’est mon sort, je m’y fais pas
Impatience, une science nocturne
Et je danse, titube, déambule
Innocence de mon corps diurne
Chien de faïence, je capitule
Compte à rebours, conte d’amour, conte d’une vie pour une seule nuit
Insomnie
Interminable survie pour une âme en suspend
Insomnie
L’ange se transforme en pluie, je suis debout, j’attends
Insomnie
Des poussières sur le lit et dans mes yeux d’enfant
Insomnie
La lune a fait son nid en moi infiniment
Angoisse du tic tac épuisant
Pour un soupir pesant tardif
Le téléphone sonne strident
Et j’y réponds d’un pas hâtif
Mais ce n’est qu’un faux numéro
L’erreur m’a mise au point zéro
Ma nuit débute au point du jour
C’est toi qui décides qu’il soit lourd
Compte à rebours, conte d’amour, conte d’une vie pour une seule nuit
Insomnie
Interminable survie pour une âme en suspend
Insomnie
L’ange se transforme en pluie, je suis debout, j’attends
Insomnie
Des poussières sur le lit et dans mes yeux d’enfant
Insomnie
La lune a fait son nid en moi infiniment