Mercredi 20 juin 2012 / 0273
La ville écrasée de chaleur s'ennuie et pue. L'école crépite encore pour quelques jours des cris des enfants. Lundi la mer envahissait mes rêveries et je m'imaginais sur le rivage, profitant des derniers instants de calme.
Bientôt la ville sera déserte. Nous espérons partir, nous aussi, aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire pour trouver un peu de fraîcheur. Une nécessité pour Lloydia qui rechuterait toujours en juillet août, à cause de cette chaleur étouffante et sèche.
Nous irons flatter le tronc des arbres et ils déclameront pour nous leurs poèmes d'élytres tourbillonnants.