Les valentins sont désarmés,
point de caresses, ni de baisers,
quand dans leurs vies les amertumes,
rongent les coeurs las sous la lune,
pour ces pierrots sans colombines
du grand amour ils sont victimes,
espérant sous un ciel d'été,
que les lilas ne meurent jamais,
ils avaient cru entendre jouer,
les accords d'un bonheur parfait,
salué par les oiseaux, quant au ciel il fait beau,
mais leurs chants se sont tus, à l'horizon perdu,
envolés aussi rêves d'absolus, étreintes et baisers brûlants,
car rien n'épargne les amants, ici-bas rien ne dure vraiment,
et les lèvres qui s'étaient effleurées,
ont oublié jusqu'aux frissons d'un long soir d'été
là sous les cieux rien n'a subsisté,
pourquoi même la douceur comme le velours,
sentiments, émotions d''idylles passionnées,
ne peuvent-ils point pour toujours durer ?
pourquoi les hommes en ce bas monde,
pleurent-ils tous au point du jour, leurs amitiés et leurs amours ?
Moi je veux rêver avec eux d'un bonheurs à jamais heureux !
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Olivier HEBERT