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Valentin sans Valentine


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3 réponses à ce sujet

#1 olivier HEBERT

olivier HEBERT

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  • Une phrase ::La nostalgie et le romantisme qui m'habitent depuis ma plus tendre enfance, devaient un jour inévitablement me pousser à l'écriture !
    Au-delà de la joie et de la quasi-jouissance que j'éprouve à faire chanter les mots, cette musique que l'on appelle Poésie et qui embellit mon existence, n'est autre que le fruit de mon imaginaire et de rencontres avec quelques êtres que je qualifierais de "' Lumineux'" , ainsi que les belles choses qui composent mon univers.
    Rêveur en quête d'authentique et d'absolu je poursuis le parcours sur les chemins de mon initiation, en tentant de comprendre notre monde et les forces invisibles qui nous animent et nous relient les uns aux autres, afin de donner autant que faire se peut un sens à la vie.
    Ce voyage inspiré de mes rêves et de mes pensées n'est pas toujours de tout repos, souvent j'ai manqué du temps et de l'oreille attentive, encourageant une pleine expression, en effet dans la course effrénée pour se faire une place dans la société d'aujourd'hui, ce genre de sensibilité ne trouve plus toujours grâce aux yeux de certains de nos contemporains.
    Qu'importe l'indifférence, où même l'adversité, à chacun ses valeurs et sa
    Vérité, aussi, c'est sans prétention, pour la beauté du verbe et dans l'esprit d'amour, qui je le crois, doit élever notre humanité, que je propose de partager avec vous la lecture de ces quelques textes empreints de sentiments et d'émotions, qui je l'espère vous toucheront au cœur, en vous procurant autant de plaisirs que j'en ai éprouvé à écrire.
    Olivier HEBERT.

Posté 14 février 2017 - 11:39

pierrot%2Bet%2Bcolombine.jpg

Les valentins sont désarmés,

point de caresses, ni de baisers,
quand dans leurs vies les amertumes,
rongent les coeurs las sous la lune,
pour ces pierrots sans colombines
du grand amour ils sont victimes,
espérant sous un ciel d'été,
que les lilas ne meurent jamais,
ils avaient cru entendre jouer,
les accords d'un bonheur parfait,
salué par les oiseaux, quant au ciel il fait beau,
mais leurs chants se sont tus, à l'horizon perdu,
envolés aussi rêves d'absolus, étreintes et baisers brûlants,
car rien n'épargne les amants, ici-bas rien ne dure vraiment,
et les lèvres qui s'étaient effleurées,
ont oublié jusqu'aux frissons d'un long soir d'été
là sous les cieux rien n'a subsisté,
pourquoi même la douceur comme le velours,
sentiments, émotions d''idylles passionnées,
ne peuvent-ils point pour toujours durer ?
pourquoi les hommes en ce bas monde,
pleurent-ils tous au point du jour, leurs amitiés et leurs amours ?

Moi je veux rêver avec eux d'un bonheurs à jamais heureux !

.
                                                                                                                        Olivier HEBERT



#2 FlorentM

FlorentM

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  • Une phrase ::J’écris lorsque je n’ai rien
    à ne pas écrire.

Posté 16 février 2017 - 10:39

Un poème à l’écriture joliment musicale !



#3 olivier HEBERT

olivier HEBERT

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  • Une phrase ::La nostalgie et le romantisme qui m'habitent depuis ma plus tendre enfance, devaient un jour inévitablement me pousser à l'écriture !
    Au-delà de la joie et de la quasi-jouissance que j'éprouve à faire chanter les mots, cette musique que l'on appelle Poésie et qui embellit mon existence, n'est autre que le fruit de mon imaginaire et de rencontres avec quelques êtres que je qualifierais de "' Lumineux'" , ainsi que les belles choses qui composent mon univers.
    Rêveur en quête d'authentique et d'absolu je poursuis le parcours sur les chemins de mon initiation, en tentant de comprendre notre monde et les forces invisibles qui nous animent et nous relient les uns aux autres, afin de donner autant que faire se peut un sens à la vie.
    Ce voyage inspiré de mes rêves et de mes pensées n'est pas toujours de tout repos, souvent j'ai manqué du temps et de l'oreille attentive, encourageant une pleine expression, en effet dans la course effrénée pour se faire une place dans la société d'aujourd'hui, ce genre de sensibilité ne trouve plus toujours grâce aux yeux de certains de nos contemporains.
    Qu'importe l'indifférence, où même l'adversité, à chacun ses valeurs et sa
    Vérité, aussi, c'est sans prétention, pour la beauté du verbe et dans l'esprit d'amour, qui je le crois, doit élever notre humanité, que je propose de partager avec vous la lecture de ces quelques textes empreints de sentiments et d'émotions, qui je l'espère vous toucheront au cœur, en vous procurant autant de plaisirs que j'en ai éprouvé à écrire.
    Olivier HEBERT.

Posté 18 février 2017 - 10:17

Merci Florent pour votre commentaire sympathique, j'ai moi-même lu par curiosité quelques-uns de vos textes et il me semble que pour un poète de votre âge vous avez des écrits vraiment magnifiques, je ne peux tous les citer ici, mais plusieurs poèmes ont retenu mon attention , en écho à ce texte des valentins , j'aime bien le vôtre intitulé

"Le Mot"  

Si le mot est l’essence et le sens de la chose,
La dessinant à l’eau d’un pinceau de silence,
S’il avance à demi sous la plume et se pose
Sur un liseré d’air où mon cœur se balance,
Si le mot, c’est l’absence et le parfum de rose
De l’amour envolé sans laisser une chance,
À ses maux malheureux le destin ne s’oppose
Car le mot sans la chose est encore l’essence.

 

Bravo Ami poète, certains de vos textes me rappellent quelques poésies de Sully Prudhomme, connaissez-vous celui qui suit ?

 

ô toi l'Ami poète,
Toi qui savais que seule, hélas !
la mort nous sèvre
De l'éternel besoin de souffrir et d'aimer,
Poète dont le front toujours brûlant de fièvre
Rêvait obstinément d'ineffables baisers.
Poète dont les chants délicieux et mièvres
Exaltaient des amants les songes éthérés,
Pourquoi donc, connaissant le mensonge des lèvres,
Tendais-tu vers l'amour tes bras désespérés?...
Qu'importe! tu buvais dans la coupe enivrante
Le vin mystérieux et fort qui nous enchante
Et nous fait entrevoir de vagues paradis...
L'espoir des renouveaux ensoleillait ton âme,
Et ce que tu voyais, poète, dans la femme,
C'était toujours le ciel qu'un dieu nous a promis.
René François Sully Prudhomme



#4 FlorentM

FlorentM

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  • Une phrase ::J’écris lorsque je n’ai rien
    à ne pas écrire.

Posté 28 février 2017 - 09:25

Merci à vous pour cette comparaison particulièrement flatteuse ! (Et toutes mes excuses pour ma répons tardive : je suis un peu occupé en ce moment.)