J'irai droit vers le soleil
Brûler jusqu'à l'arête, peut-être,
Pour tous les Orphelins de père,
Mon Icare est conscient
Et heureux de l'être.
J'y conduirai mes abeilles
Escadron frêle aux ailes guerrières
Au sortir du labyrinthe,
Où la guêpe comme l'abeille vrombit
Où l'une se repaît et l'autre faiblit,
Pour sans relâche
Darder ton insuffisant malheur
Aspirer les sucs ambitieux de ta sueur
Butiner le ténébreux nectar de tes erreurs.
Nous ne mourrons pas,
Le Chaman se trompe.