Dimanche 1er juillet 2012 / 0282
En écoutant chanter la fauvette qui tient pupitre tous les matins dans le sureau, j’ai appris le nom secret de la terre, celui-là même qu’invoquent les bushmen australiens. C’est un nom merveilleux, indéchiffrable pour les non initiés. Rien qu’à le prononcer, ma gorge s’enflamme comme un feu d’artifice. Un nom qui vous chavire le moral dans le bon sens, un nom jaillissant de la source d’où naissent les étoiles, un nom à suffoquer mon bon Épisode qui me réclame un grand verre de rosé pour se remettre.