L’eau dort rarement le plus souvent elle chante
Elle est vive éveillée et ne tient pas en place
Ainsi qu’un jeune enfant elle démarre en courant
Et chaque fois qu’elle chute se relève en pleurant
Elle court à droite à gauche fait des tours des détours
Elle se montre têtue obstinée intrépide
Il faut qu’elle touche à tout et pour changer de cour
Elle se montre casse-cou et se jette dans le vide
De temps en temps elle flâne sinue serpente s’amuse
Reprend son souffle comme un joueur de cornemuse
Quand elle quitte son lit un lit simple et sommaire
Ce n’est pas pour le lit d’un amant éphémère
Cette eau industrieuse ne croit pas aux chimères
C’est pour se retrouver dans les bras de sa mère
Alain