Stabiles à volutes
Comme des veines bleues ,
Par tes lèvres soufflées ,
Arabesques sur un fil
Où perlent les diaprures ,
Des toisons galvaniques
Aux fronts échevelés ,
En boucle, nos absences ,
Ces agonies feulant ,
Sur la cendre incarnate
Et les plis d'un chahut.
Et nos modillons de chair
Retinrent les saillies
De nos architectures ,
Deux serpentins lovés
Entre corbeaux d'albâtre
Au tuffeau de leurs larmes.
Souviens-toi, Marie-Jeanne...