Politis et poétique
Je n'écrirais pas plus longtemps
A quoi me servirait un discours
Sur la nécessité et les hasards
Il y a des mots qui vous tuent
Tandis que d'autres nous supportent
Toutes les belles idées dans les programmes
Et l'irréversible sentiment d'impuissance
Devant les faits, tous ceux de la finance
Les discours, ils ne servent qu'à racoler
Entre l'inauguration des chrysanthèmes
Et l'avenir qui est encore à construire
Le poète qui rigole et la politique qui rêve
Je sais de ces grands effets oratoires
Mais moi, je ne promets jamais pour demain
Car Oui ! L'honnêteté dans tous ces cas-là
Cela serait d'aller voir les banquiers
Paris le 24 février 2017