Face au grand désert de sénescence effroyable
Me menaçant déjà de ses dunes de sable
Les extraits rajeunis du meilleur d'un vieux livre
Arrachés sous mes yeux se tuant à les suivre
Comme les cadavres de Victor Frankenstein
Tous subliment leur part de mort afin que gagne
Au sein blanc de l'amalgame un éclair de vie
Qu'un souffle neuf donne cœur et force à l'envie
De chasser les vers du souvenir dans l'esprit
De la prose qui fit le génie de Shelley
Mais venu au monde à dormir debout si laid
Voulant en ma muse sous toutes ses coutures
Voir jusqu'où pourrait se dessiner l'aventure
Voilà qu'est né un vrai monstre de poésie !
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Sonnet de l'émule de Victor
Débuté par chevalier dupin, mars 26 2017 08:15
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 26 mars 2017 - 08:15
- M. de Saint-Michel et Escamillo Cavradossi aiment ceci
#2
Posté 26 mars 2017 - 08:33
Curieusement
je ne réponds pas
je laisse aller
#3
Posté 26 mars 2017 - 08:41
Bonsoir et pas de quiproquo il s'agit bien ici de Victor Frankenstein (via Mary Shelley) et de son illustre illustrateur récemment disparu Bernie Wrightson dont il est question au travers d'une banale pirouette. Toutes ressemblances avec l'art d'autres Victor sont purement fortuites....