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(Agenda) du 27 avril au 13 mai 2017, Paris, Alain Veinstein, "Papiers peints"


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Posté 15 avril 2017 - 05:01


GALERIE

LA FOREST DIVONNE

PARIS • BRUSSELS

Marie Hélène de La Forest Divonne

vous invite à l'exposition

Alain Veinstein

Papiers Peints

Exposition

du 27 avril au 13 mai 2017

Vernissage

jeudi 27 avril de 18h à21h

Signature du livre "Papiers Peints"

Jeudi 4 mai de 18h à21h

"Papiers Peints", texte d'Alain Veinstein et postface de Bernard Comment, 60 illustrations Collection Fiction & Cie, Editions du Seuil, 88 pages, 25€

Nocturne du Jeudi des Beaux-Arts jeudi 4 mai

12 rue des Beaux-Arts - 75006 Paris

mardi-samedi 11h-19h

01 40 29 97 52

paris@galerielaforestdivonne.com

www.galerielaforestdivonne.com

 

 

Très jeune, je voulais être peintre. J'y travaillais en solitaire entre les quatre murs d'une chambre de bonne ou sur le vif des rues de Paris et des campagnes environnantes. Quoi qu'il arrive, je passais le jeudi au Louvre comme d'autres préféraient les plai­sirs du stade ou du bowling. Puis le doute s'est emparé de moi avec fureur. A mes yeux, il y avait trop d'art dans la peinture et pas assez de vérité. Seule l'approche de la vérité me semblait devoir être tentée.

Pour joindre l'acte à la parole, j'ai détruit tout ce que j'avais conservé, fait table rase des pinceaux et tubes de couleur, bien décidé à tirer un trait définitif sur mon rêve d'enfant. D'ailleurs, la littérature et la radio ont presque aussitôt pris le relais. Une nouvelle vie allait commencer même si, de temps à autre, à de rares moments je dois dire, la peinture se rappelait d'une ma­nière ou d'une autre à mon souvenir.

Peut-être pour m'accommoder avec son fantôme, il m'est même arrivé de me donner l'illusion d'y revenir par des moyens détournés. Dans les années 90, par exemple, j'ai eu la folle idée d'ouvrir une galerie du côté de la Bastille, comme si j'avais vou­lu signer des oeuvres dont je n'étais pourtant pas l'auteur. Heu­reusement, tout est très vite rentré dans l'ordre et la littérature et la radio ont repris leur place brièvement menacée.

Jusqu'au jour où, en 2014, venant de quitter définitivement la radio, j'ai osé franchir la porte d'une boutique de matériel pour artistes, à Montparnasse. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire du chargement avec lequel je suis ressorti. Très vite, je me suis jeté à l'eau. Une peinture en a appelé une autre, des séries se sont composées, et je me suis retrouvé pris dans un rythme d'enfer, une vraie addiction qui m'accapare du matin au soir comme si, un demi siècle plus tard, j'essayais de rattraper le temps perdu.




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