Jonchées d’or, s’étendent les prairies : cet or, sous le ciel gris, n’est autre que celui, innombrable, des fleurs de pissenlit. Il s’effacera du paysage, quand viendra le temps des akènes, ces messagers que guidera le vent. En attendant , nous admirons cet or de pacotille : « nous avons longtemps vécu parmi ce qui était indigne de nous contenter, et nous nous en contentions » (Colette, Journal à rebours).
16/4/17